Esbrouf est presque arrivé!
Bonjour!
Bon, il faudrait tout de même penser à la suite de nos aventures « esbroufiennes», maintenant que j''ai laissé passer l'orage... « histoire (la mienne) ou réagir (celle d'Honorius) il faut choisir! »
Esbrouf, donc, sent un truc bizarre gigoter dans sa poche (bande de p'tits pervers va!) et fait piler net Flanmou, sa peu fiérote monture.Tout le monde, enfin presque, avait pigé que c'était le cadeau « somptueux » de Pavé-Roti, le doigt momifié, qui se manifestait, évidemment.
Il le sort, un peu nauséeux, (les « macâbreries » anatomiques envoûtées, c'est un peu glauque tout de même) pour voir le didi s'agiter comme un beau diable en tournicotant sur lui même. Comme il a l'air de ne se calmer que lorsqu'il est posé sur autre chose que sa propre main, Esbrouf l'installe, bien à plat, entre les oreilles du canasson, qui flippe légèrement sa race, en sentant une bestiole, parasiteuse peut-être, lui gratouiller le crin (bonjour la taille du toto!).
Le doigt se calme immédiatement et, après un dernier tour d'honneur sur lui même, se fixe, indiquant un point sur la gauche,presque perpendiculaire à la route qu'ils devraient suivre, s'ils écoutaient la voix (il y en a qui ont mal fini, en écoutant des voix désincarnées, tout en gardant des moutons, il doit connaître l'histoire). Comme il est peut être c..., mais pas au point de ne pas se souvenir des conseils du glupin, il préfère bifurquer et suivre « l'enphalangé » plutôt que la (trop) jolie route qui, il faut le dire, fait tout de même un peu tâche dans le paysage lunaire environnant (une route fleurie, au milieu du désert de nulle part, il faut porter des écrases-bouses rouges pour s'y fier et s'appeller Dorothée, de surcroît!)
Du coup, la voix revient à la charge, légèrement impatiente, comme pour lui signaler que c'est pas le bon itinéraire, mais il fait la sourde argouanne et continue sa route. Pas évident le trajet! Mais comme dans toutes les histoires, il faut se méfier de tout ce qui est trop facile... et vous avez remarqué que lorsque vous prenez un chemin qui a l'air plus facile et surtout moins encombré, côté circulation, vous êtes surs de vous planter les naseaux sur une pancarte « voie sans issue » ou « fermé pour cause de travaux » dans le quart d'heure qui suit, si c'est pas avant).
Esbrouf et Flanmou (surtout Flanmou, d'ailleurs) se tapent une surface accidentée, craquelée par endroit, et d'où s'échappent même des fumeroles pas très catholiques; avec un bruit de flatulence des plus élégant (oui, je regrette, il y a des pets élégants, ça dépend du trou de balle!).
La déco n'est pas mal non plus, étant donné que ce sont des arbres pétrifiés et des cactées stratifiés, disséminés entre les maigrichones touffes d'une herbasse jaune pisseux et craquante comme des beignets de crevettes chinois. Pour la faune... on peut pas dire qu'on puisse définir ce que c'est, pierre roulante, ou araignée géante faisant du mimétisme? Racine tortillante ou serpent maouss costaud? (quoique, les racines, vous en connaissez beaucoup qui sifflent?). Sans parler des piafs! La région a la spécialité d'avoir un zoziau: le buzard goitreux, un rapace qui a la caractéristique de continuer à planer en rond, même quand il est mort. Son cerveau est juste programmé pour deux choses: bouffer et voler (éliminer de temps en temps, mais tout en continuant de voler naturellement) C'est pour ça qu'il n'est pas rare de voir des squelettes de buzard goitreux, avec encore quelques plumes, planer dans les courants ascendants, très forts dans le coin. Là, pour l'instant, Esbrouf en a trois, au zénith, qui se la jouent patrouille de France, version mort-vivant.
Après un bon moment (l'astre du jour commence à donner des signes de ptose solaire) il arrive à une espèce de mur naturel, avec, quand on regarde très loin à droite, une ouverture assez large pour laisser passer un troupeau de vasons mouchetés (hybride de vache locale à pois verts et de bison troglodite des marais). Lui, pour toute issue, ne dégote q'une faille qu'il ne pourra emprunter qu'en choisissant de continuer à pied. Après un dernier coup d'oeil au doigt, confirmant qu'il est dans cette direction, il le reprend du sommet du crâne équin, descend de la bestiole et, prenant une bonne bouffée d'air, pour se donner du courage, entre de biais, tellement c'est étroit.
Là, il faut dire qu'il loue père et mère de l'avoir fait aussi rachetot (maîgrichon quoi) et se félicite, par la même occasion, de ne pas avoir commendé la nouvelle méthode de musculation par apposition d'anguilles électriques sur les muscles à faire bosser (ça fait fureur dans les salles de « démise en forme » des maîtres d'armes).
Pas trop pénible, le trajet, sauf pour le bruit de l'armure crissant comme une vieille craie sur un tableau, et le fait, que la trouille lui fasse imaginer les parois se rapprocher pour le transformer en tranche de jambon pour croque-monsieur.
Au bout de pas mal de « scriiiii- gnnnn (là, c'est quand ça resserre vraiment trop) scriiiii, pfff! (faut bien soufller de temps en temps) », il débouche sur un petit plateau, style terrasse naturelle, qui surplombe ce qui ressemble fort à la cheminée comblée d'un ancien volcan (la falaise s'explique un peu mieux, du coup).
Il capte des bruits bizarres, voix et grognements mêlés et préfère se mettre à plat ventre et ramper jusqu'au bord, (prudence est mère de sureté, n'est-ce pas?) pour regarder en bas. Et bien, les cocos, il n'est pas déçu de ce qu'il voit!
Et qu'on verra nous aussi plus tard, je m'aperçois, que si je continue, ça va tenir encore pas mal de place. Alors, je préfère tronquer, pour ménager vos mirettes. Rassurez-vous, c'est déjà écrit, donc, ça mettra moins de temps pour paraître qu'en début de semaine...
Bonne journée et portez-vous bien.
La dragonne.
Alarm!!! Alarm!!! Je viens de lire un commentaire, dont l'auteur s'est bien gardé de me faire part de vive-voix au dîner, ce soir!
Je m'explique... vous lisez en bas, dans les commentaires, sous mon délire d'aujourd'hui le nom d'un certain AiM sIck. Ne cherchez pas, avec un tel nom à coucher dehors avec un billet de logement, ça ne peut être qu'un membre de la tribu dragonienne!
Mon fiston, mon vrai de à moi m'a balancé un petit truc pour se faire de la pub.
Pas encore au courant qu'il vaut mieux se faire lire en plus gros, il risque de passer inaperçu. Alors je balance son petit mot ici, pour les intéressés. Bonne soirée.
Infiltration du fiston pour un hors sujet intérrésant :
Pour ceux qui veulent de la musique de qualité, de tous genres et gratuitement
http://www.jamendo.com/fr/
J'ai essayé deux trois albums , et c'est du tout bon :)
Voilà....un peu de pubs ça fait pas de mal :D
Bon, il faudrait tout de même penser à la suite de nos aventures « esbroufiennes», maintenant que j''ai laissé passer l'orage... « histoire (la mienne) ou réagir (celle d'Honorius) il faut choisir! »
Esbrouf, donc, sent un truc bizarre gigoter dans sa poche (bande de p'tits pervers va!) et fait piler net Flanmou, sa peu fiérote monture.Tout le monde, enfin presque, avait pigé que c'était le cadeau « somptueux » de Pavé-Roti, le doigt momifié, qui se manifestait, évidemment.
Il le sort, un peu nauséeux, (les « macâbreries » anatomiques envoûtées, c'est un peu glauque tout de même) pour voir le didi s'agiter comme un beau diable en tournicotant sur lui même. Comme il a l'air de ne se calmer que lorsqu'il est posé sur autre chose que sa propre main, Esbrouf l'installe, bien à plat, entre les oreilles du canasson, qui flippe légèrement sa race, en sentant une bestiole, parasiteuse peut-être, lui gratouiller le crin (bonjour la taille du toto!).
Le doigt se calme immédiatement et, après un dernier tour d'honneur sur lui même, se fixe, indiquant un point sur la gauche,presque perpendiculaire à la route qu'ils devraient suivre, s'ils écoutaient la voix (il y en a qui ont mal fini, en écoutant des voix désincarnées, tout en gardant des moutons, il doit connaître l'histoire). Comme il est peut être c..., mais pas au point de ne pas se souvenir des conseils du glupin, il préfère bifurquer et suivre « l'enphalangé » plutôt que la (trop) jolie route qui, il faut le dire, fait tout de même un peu tâche dans le paysage lunaire environnant (une route fleurie, au milieu du désert de nulle part, il faut porter des écrases-bouses rouges pour s'y fier et s'appeller Dorothée, de surcroît!)
Du coup, la voix revient à la charge, légèrement impatiente, comme pour lui signaler que c'est pas le bon itinéraire, mais il fait la sourde argouanne et continue sa route. Pas évident le trajet! Mais comme dans toutes les histoires, il faut se méfier de tout ce qui est trop facile... et vous avez remarqué que lorsque vous prenez un chemin qui a l'air plus facile et surtout moins encombré, côté circulation, vous êtes surs de vous planter les naseaux sur une pancarte « voie sans issue » ou « fermé pour cause de travaux » dans le quart d'heure qui suit, si c'est pas avant).
Esbrouf et Flanmou (surtout Flanmou, d'ailleurs) se tapent une surface accidentée, craquelée par endroit, et d'où s'échappent même des fumeroles pas très catholiques; avec un bruit de flatulence des plus élégant (oui, je regrette, il y a des pets élégants, ça dépend du trou de balle!).
La déco n'est pas mal non plus, étant donné que ce sont des arbres pétrifiés et des cactées stratifiés, disséminés entre les maigrichones touffes d'une herbasse jaune pisseux et craquante comme des beignets de crevettes chinois. Pour la faune... on peut pas dire qu'on puisse définir ce que c'est, pierre roulante, ou araignée géante faisant du mimétisme? Racine tortillante ou serpent maouss costaud? (quoique, les racines, vous en connaissez beaucoup qui sifflent?). Sans parler des piafs! La région a la spécialité d'avoir un zoziau: le buzard goitreux, un rapace qui a la caractéristique de continuer à planer en rond, même quand il est mort. Son cerveau est juste programmé pour deux choses: bouffer et voler (éliminer de temps en temps, mais tout en continuant de voler naturellement) C'est pour ça qu'il n'est pas rare de voir des squelettes de buzard goitreux, avec encore quelques plumes, planer dans les courants ascendants, très forts dans le coin. Là, pour l'instant, Esbrouf en a trois, au zénith, qui se la jouent patrouille de France, version mort-vivant.
Après un bon moment (l'astre du jour commence à donner des signes de ptose solaire) il arrive à une espèce de mur naturel, avec, quand on regarde très loin à droite, une ouverture assez large pour laisser passer un troupeau de vasons mouchetés (hybride de vache locale à pois verts et de bison troglodite des marais). Lui, pour toute issue, ne dégote q'une faille qu'il ne pourra emprunter qu'en choisissant de continuer à pied. Après un dernier coup d'oeil au doigt, confirmant qu'il est dans cette direction, il le reprend du sommet du crâne équin, descend de la bestiole et, prenant une bonne bouffée d'air, pour se donner du courage, entre de biais, tellement c'est étroit.
Là, il faut dire qu'il loue père et mère de l'avoir fait aussi rachetot (maîgrichon quoi) et se félicite, par la même occasion, de ne pas avoir commendé la nouvelle méthode de musculation par apposition d'anguilles électriques sur les muscles à faire bosser (ça fait fureur dans les salles de « démise en forme » des maîtres d'armes).
Pas trop pénible, le trajet, sauf pour le bruit de l'armure crissant comme une vieille craie sur un tableau, et le fait, que la trouille lui fasse imaginer les parois se rapprocher pour le transformer en tranche de jambon pour croque-monsieur.
Au bout de pas mal de « scriiiii- gnnnn (là, c'est quand ça resserre vraiment trop) scriiiii, pfff! (faut bien soufller de temps en temps) », il débouche sur un petit plateau, style terrasse naturelle, qui surplombe ce qui ressemble fort à la cheminée comblée d'un ancien volcan (la falaise s'explique un peu mieux, du coup).
Il capte des bruits bizarres, voix et grognements mêlés et préfère se mettre à plat ventre et ramper jusqu'au bord, (prudence est mère de sureté, n'est-ce pas?) pour regarder en bas. Et bien, les cocos, il n'est pas déçu de ce qu'il voit!
Et qu'on verra nous aussi plus tard, je m'aperçois, que si je continue, ça va tenir encore pas mal de place. Alors, je préfère tronquer, pour ménager vos mirettes. Rassurez-vous, c'est déjà écrit, donc, ça mettra moins de temps pour paraître qu'en début de semaine...
Bonne journée et portez-vous bien.
La dragonne.
Alarm!!! Alarm!!! Je viens de lire un commentaire, dont l'auteur s'est bien gardé de me faire part de vive-voix au dîner, ce soir!
Je m'explique... vous lisez en bas, dans les commentaires, sous mon délire d'aujourd'hui le nom d'un certain AiM sIck. Ne cherchez pas, avec un tel nom à coucher dehors avec un billet de logement, ça ne peut être qu'un membre de la tribu dragonienne!
Mon fiston, mon vrai de à moi m'a balancé un petit truc pour se faire de la pub.
Pas encore au courant qu'il vaut mieux se faire lire en plus gros, il risque de passer inaperçu. Alors je balance son petit mot ici, pour les intéressés. Bonne soirée.
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J'ai essayé deux trois albums , et c'est du tout bon :)
Voilà....un peu de pubs ça fait pas de mal :D