Visite à Rennes (et son château)
Bonjour,
Allez, après l'historique du lieu, on se lance dans la "vraie" visite, celle de la tribu dragon.
Après le trajet avec pilotage virtuel et voix d'hôtesse (et contrôle visuel de notre part pour vérifier qu'on était pas arrivés en Bretagne, avec la technique vous savez...) on monte la route (et oui, ça grimpe) pour arriver à un village qui ne paie pas de mine.
Je sais, là, vous êtes déçus, vous pensiez à une arrivée dans un site magique, énigmatique, style trouée dans l'espace temps avec les autochtones bloqués dans leurs tenues et activités d'époque, bin dommage pour l'image d'Epinal, elle n'a pas cours! Les vieux du coin, enfin ceux rencontrés, portent le jean et on fait du bois de chauffe depuis longtemps avec la bérouette à cheval.
Par contre, un conseil, évitez le hummer ou la bagnole extra-large, façon amerloquienne! Les rues, côté largeur, j'avais tendance à serrer les fesses pour gagner de la place dans l'habitacle!
- Petit aparté: j'ai jamais pigé pourquoi, mais quand on double quelqu'un ou qu'on passe dans un endroit relativement étroit, je serre les miches et rentre les épaules, comme si ça pouvait avoir une influence sur notre trottinette... bizarre -
Déjà, on se plante, étant donné qu'il y avait un engin agricole arrêté presque au milieu du chemin et on bifurque pour se retrouver au milieu d'une ruelle, avec des gens tranquillement en train de faire la causette devant chez eux (vu l'étroitesse du lieu, c'était donc au milieu de la rue). Etant donné que cette potiche de voix désincarnée nous a lancé un "vous êtes arrivés", sous entendant un "demerden sie sich" étant donné qu'elle ne l'a plus ouvert, bien obligé de mettre à contribution nos cordes vocales, technique tellement pointue et dangereuse (ils mordent peut-être) que ça m'est toujours reservé le coup du "pardon M'sieurs-Dam'". Je vous explique la mienne (imparable): regard perdu, accompagné d'un sourire à la "vous allez rire...", ouverture dans la foulée de la vitre, passage timide, juste le nez suffit, hors de l'habitacle et lançage d'un "Pardon, s'cusez... j'crois... " et la plupart du temps l'interlocuteur finit oralement ou mentalement la phrase.
Alors là, autre aparté Messieurs! Pourquoi ce sont nous, les co-pilotes, ou du moins les "places du mort" comme on dit, qui devons l'ouvrir, quand on (donc vous aussi, je regrette) est paumé? Le fait de tenir le volant bloque les cordes vocales? Les ordres du cerveau ne concernent que les mimines?... ça m'interpelle toujours ça... Du genre: "poupougne, demande-z-y-ou-qu'on-est" (avec du bol c'est poupougne qui passera pour un buse... mouai...) Et le pire, je ne sais pas si ça vous est arrivé, c'est que quand le volume sonore n'est pas idéale et qu'on reproduit les paroles de l'interpellé, on se fait répéter trente-six mille douze fois un "t'es sure? T'as bien noté? C'est là?" au cas où on aurait eu l'idée saugrenue de le ficher un peu plus dans la panade, notre conducteur chéri, en l'envoyant à l'opposé! Mystère du fonctionnement masculin ça aussi... à débattre mesdames.
Donc le type, arrêté dans son caquetage villagesque, me regarde avec un énorme sourire (je crains la moquerie "Ah, ces citadins!") et nous dit de ne pas faire gaffe au tracteur rencontré et bloquant "pas tout" l'accès vers le véritable parking du lieu. On fait un demi-tour dans un mouchoir de poche (avec des gestes "moulin-à-ventesques" des autochtones et des "stop-allez" claironnés à chaque tour de roue (j'ai presque cru qu'ils allaient sortir la houlette du gardien de troupeau et goualler des "hue-diah" à tout va)
On prend donc le chemin du tracteur qui a connu des jours meilleurs (remarquez, la boue, c'est bon pour le teint hé, hé) et on arrive au parking, juste en face de la bibliothèque Magdala (le petit truc très mignon en photo la dernière fois).
Pour ce qui est de la tour, on ne l'a pas visitée, tout comme la villa Bethania, on verra à une prochaine virée, là, c'était du "repérage" comme on dit (et il y avait un vent à décorner tous les boeufs du coins, je vous garantie). On arrive à la fameuse église avec une petite boutique de souvenirs très... Lourdes j'ai trouvé: des bon-dieuseries partout, des crucifix avec des culs-de-bouteilles énormes, style bijoux gothiques... des bouquins sur "l'affaire", des colifichets divers, mais comme on se pelait un peu les deux nanas (fistonne et moi), on a fait semblant de chercher notre bonheur, le temps que l'église ouvre (elle ferme entre chaque visite, soit pour remettre de l'ordre, soit pour vérifier qu'un touriste n'a pas décellé un moellon quelconque en souvenir à mon avis)
Allez, après l'historique du lieu, on se lance dans la "vraie" visite, celle de la tribu dragon.
Après le trajet avec pilotage virtuel et voix d'hôtesse (et contrôle visuel de notre part pour vérifier qu'on était pas arrivés en Bretagne, avec la technique vous savez...) on monte la route (et oui, ça grimpe) pour arriver à un village qui ne paie pas de mine.
Je sais, là, vous êtes déçus, vous pensiez à une arrivée dans un site magique, énigmatique, style trouée dans l'espace temps avec les autochtones bloqués dans leurs tenues et activités d'époque, bin dommage pour l'image d'Epinal, elle n'a pas cours! Les vieux du coin, enfin ceux rencontrés, portent le jean et on fait du bois de chauffe depuis longtemps avec la bérouette à cheval.
Par contre, un conseil, évitez le hummer ou la bagnole extra-large, façon amerloquienne! Les rues, côté largeur, j'avais tendance à serrer les fesses pour gagner de la place dans l'habitacle!
- Petit aparté: j'ai jamais pigé pourquoi, mais quand on double quelqu'un ou qu'on passe dans un endroit relativement étroit, je serre les miches et rentre les épaules, comme si ça pouvait avoir une influence sur notre trottinette... bizarre -
Déjà, on se plante, étant donné qu'il y avait un engin agricole arrêté presque au milieu du chemin et on bifurque pour se retrouver au milieu d'une ruelle, avec des gens tranquillement en train de faire la causette devant chez eux (vu l'étroitesse du lieu, c'était donc au milieu de la rue). Etant donné que cette potiche de voix désincarnée nous a lancé un "vous êtes arrivés", sous entendant un "demerden sie sich" étant donné qu'elle ne l'a plus ouvert, bien obligé de mettre à contribution nos cordes vocales, technique tellement pointue et dangereuse (ils mordent peut-être) que ça m'est toujours reservé le coup du "pardon M'sieurs-Dam'". Je vous explique la mienne (imparable): regard perdu, accompagné d'un sourire à la "vous allez rire...", ouverture dans la foulée de la vitre, passage timide, juste le nez suffit, hors de l'habitacle et lançage d'un "Pardon, s'cusez... j'crois... " et la plupart du temps l'interlocuteur finit oralement ou mentalement la phrase.
Alors là, autre aparté Messieurs! Pourquoi ce sont nous, les co-pilotes, ou du moins les "places du mort" comme on dit, qui devons l'ouvrir, quand on (donc vous aussi, je regrette) est paumé? Le fait de tenir le volant bloque les cordes vocales? Les ordres du cerveau ne concernent que les mimines?... ça m'interpelle toujours ça... Du genre: "poupougne, demande-z-y-ou-qu'on-est" (avec du bol c'est poupougne qui passera pour un buse... mouai...) Et le pire, je ne sais pas si ça vous est arrivé, c'est que quand le volume sonore n'est pas idéale et qu'on reproduit les paroles de l'interpellé, on se fait répéter trente-six mille douze fois un "t'es sure? T'as bien noté? C'est là?" au cas où on aurait eu l'idée saugrenue de le ficher un peu plus dans la panade, notre conducteur chéri, en l'envoyant à l'opposé! Mystère du fonctionnement masculin ça aussi... à débattre mesdames.
Donc le type, arrêté dans son caquetage villagesque, me regarde avec un énorme sourire (je crains la moquerie "Ah, ces citadins!") et nous dit de ne pas faire gaffe au tracteur rencontré et bloquant "pas tout" l'accès vers le véritable parking du lieu. On fait un demi-tour dans un mouchoir de poche (avec des gestes "moulin-à-ventesques" des autochtones et des "stop-allez" claironnés à chaque tour de roue (j'ai presque cru qu'ils allaient sortir la houlette du gardien de troupeau et goualler des "hue-diah" à tout va)
On prend donc le chemin du tracteur qui a connu des jours meilleurs (remarquez, la boue, c'est bon pour le teint hé, hé) et on arrive au parking, juste en face de la bibliothèque Magdala (le petit truc très mignon en photo la dernière fois).
Pour ce qui est de la tour, on ne l'a pas visitée, tout comme la villa Bethania, on verra à une prochaine virée, là, c'était du "repérage" comme on dit (et il y avait un vent à décorner tous les boeufs du coins, je vous garantie). On arrive à la fameuse église avec une petite boutique de souvenirs très... Lourdes j'ai trouvé: des bon-dieuseries partout, des crucifix avec des culs-de-bouteilles énormes, style bijoux gothiques... des bouquins sur "l'affaire", des colifichets divers, mais comme on se pelait un peu les deux nanas (fistonne et moi), on a fait semblant de chercher notre bonheur, le temps que l'église ouvre (elle ferme entre chaque visite, soit pour remettre de l'ordre, soit pour vérifier qu'un touriste n'a pas décellé un moellon quelconque en souvenir à mon avis)
On entre, calmement, après avoir laissé passé des fanatiques... pressés certainement de "s'immerger" dans l'ambiance ésotérique du lieu (j'ai vu un mini-bus, style tour-opérator, avec un logo orné des deux anges qu'on voit figurer sur l'arche d'alliance dans Indiana Jones et pompeusement appellé: Tour Enigma - ils recherchent la fameuse boîte de décodage allemande?)
Je vous narrerai la suite (déjà écrite, je vous rassure) dès que vous aurez fini de digérer ce pavé d'accord? On se pose et pour vous faire patienter, la photo de la première chose que j'ai vue en entrant... Strange pour une église non?
Passez une bonne soirée, et la suite, certainement demain (pour une fois, je ne vous ferais pas marronner cent sept ans!)
Bonne journée à tous