On a un début de liste
Bonjour !
Tout d'abord, j'ai eu confirmation pour mon claquage d'huis au pif par Over-Blog tous les soirs depuis deux jours, je ne suis pas la seule. Pas que ça me rassure, mais, pour une fois, on va dire que je ne me sens pas la bique au missel... euh... le bouc émissaire pardon, et que je ne figure pas sur son trombinoscope de gens à virer dès qu'ils pointent leur goule enfarinée.
Donc, on a déjà quelques noms, qui vont bien nous tenir quelques semaines et merci d'avoir pensé à une dragonne sans liste, pour raison de "virusage" informatique (ça m'apprendra à revenir à ma bonne vieille technique des p'tits papiers qui traînent à droite et à gauche, ça fait b..azar, mais au moins, je les paume rarement ceux-là !)
J'attaque donc, dès que je peux, ce soir, si Over-Blog ne fait pas sa mauvaise tête, demain matin au plus tard promis !
Dans l'ordre d'arrivée :
Don Juan,
Peter Grimes pour Kfigaro,
La Clémence de TItus pour Lili,
les Noces de Figaro pour Christine,
et Rigoletto (pour "Chouchou" de Véro hé, hé, et je l'aime bien lui aussi alors...)
Au fait, Christine, j'aime bien Mozart, mais pas tout, comme chez les autres auteurs d'ailleurs, qu'est-ce qui t'as fait penser que j'étais anti-Wolfi ? J'en ai déjà parlé d'ailleurs ... D'ac., je tourne pas mal chez les Italiens en ce moment, mais j'l'aime bien ce p'tit bonhomme ! (et j'adore Don Juan en plus alors...) et je suis plutôt de culture teutone, si t'avais pas remarqué mon goût immodéré pour un certain... Richie W. hé, hé.
Je préfère donc attaquer Don Juan tout de suite dans le prochain article et non pas, comme j'avais prévu, de continuer après cette intro... vous vous imaginez encore la longueur que ça aurait pris ! Au fait, Kfigaro... pour P.Grimes... faudra juste que mon Avant-Scène-Opera revienne, je l'ai prêté, et pour parler livret sans lui, j'aurai tout de même un peu de mal (je ne le maîtrise pas trop le marin "tueur de mousse" hé, hé)
Puisque que ce n'est pas encore l'article sur Don Giovanni, on peut en causer un peu, hors contexte du coco à la fameuse liste féminine du carnet d'adresses, (longue comme un jour sans pain, comme dirait Leporello)
Déjà, petit cours de "vocabulaire" : On écrit Dom Juan, quand on cause de Molière ou de Beau-de-laine (Baudelaire), mais quand on blablate lyrique, ça s'écrit Don Giovanni, et pour tout ce qui tourne autours du fameux mythe, bêtement Don Juan (tout est question de nuance, comme vous voyez !)
Et d'où part ce fameux mythe à votre avis ? D'une histoire vraie, à Séville aux alentours du quinzième et seizième siècle.
En ce temps-là, un bellâtre d'hidalgo s'était fait une sacrée réputation de fêtard et de coureur (pas du marathon, de tout ce qui portait jupons, comme dirait encore ce cher Lepo). Pour en rajouter une bonne couche, on peut dire qu'il envoyait un peu valser les moeurs pudibondes de bon ton à cette époque de duègnes et ménines coincées dans leurs robes à paniers et ne se gênait pas pour critiquer le "Grand Patron" de là-haut, ce qui faisait plus que désordre également. Mais, comme il avait oublié d'être c..., il ne s'était toujours pas fait choper par les autorités morales ou civiles du coin.
Mais, voilà, quand on est trop sur de soi, on fait une boulette, et une sacrée ! On enlève une zibeline dans un couvent, sous l'excuse plus que foireuse de l'épouser (encore des "blondes" pour se faire avoir par c'te bonne vieille entourlipoule ?)
On la vélociraptorise, on lui fait le coup de la panne, on la "déniaise" et... on la laisse tomber comme une vieille chaussette au bord du chemin. Petit, tout petit problème, c'était la pupille des pingouins du secteur, des franciscains peut-être. Comme si vous aviez idée d'aller compter pâquerette à la fille du commandant de la gendarmerie du coin de la rue, en quelque sorte.
Les "tuteurs" avaient deux raisons de monter sur leurs grandes carnes : le sacrilège (piquer une nénette dans un lieu de culte) et le déshonneur (ça, côté social, ça pardonne pas à l'époque !) Ils décident donc, lors d'une p'tite réunion de... prière... d'envoyer le gugusse bouffer les pissenlits par la racine, mais en ayant soin de planquer le corps pour invoquer la puissance divine et vengeresque d'un dieu foudroyeur de mécréants. Bin oui, allez contredire un moine qui témoigne que le type a été transformé en paratonnerre par Dieu et qu'il a aussitôt été entraîné aux enfers à coup de fourches dans le valseur !
Donc, on avait tout pour construire le fameux mythe : le noceur qui défie l'autorité divine en refusant de demander pardon... tout est là pour édifier les foules non ?
Un siècle plus tard, à peu près... un dénommé Tirso de Molina écrit "El Burlador de Sevilla y el Convidado de piedra (l'entourlipouleur de Séville et le bouffeur de pierre... enfin plutôt le Trompeur et le convive, c'est plus... classe).
On peut dire que ça plaît tellement, qu'on n'arrête pas de la reprendre celle-là, d'abord via la comedia dell'arte puis par J.B Poquelin qui bidouille le texte (vers 1665)
Bon, vous connaissez les trois principaux "auteurs" de cette histoire, mais il y en a flopitude ! Un exemple ? Mérimée, Dumas Montherlant, Baudelaire, Byron... puis les cinéastes et metteurs en scène modernes... la liste est longue (j'ai souvenir d'un Don Juan 73 de Vadim avec Bardot si vous vous rappellez en version nana du séducteur)
Ce qui me fait marrer, c'est tout de même la "psycho-touch" apportée par certains "penseurs" : le fait que sa boulimie de nanas serait dûe à une homosexualité pas assumée (ah, Sigismund ! ) qu'est-ce qu'ils en savent ? Z'étaient dans son slip kangourou à cette époque ?! Et puis, si le type envoyait tant ballader que ça les us et coutumes de l'époque, être plutôt bique que bouc, il était du genre à assumer non ? (enfin ça les occupe et ça ne mange pas d'avoine)
Vous pigez mieux pourquoi l'intro s'est transformée en article hein? Allez, je lâche le clavier, il commence à fondre. Donc, à plus, ce soir ou demain, et bonne journée vous tous !
La dragonne
Tout d'abord, j'ai eu confirmation pour mon claquage d'huis au pif par Over-Blog tous les soirs depuis deux jours, je ne suis pas la seule. Pas que ça me rassure, mais, pour une fois, on va dire que je ne me sens pas la bique au missel... euh... le bouc émissaire pardon, et que je ne figure pas sur son trombinoscope de gens à virer dès qu'ils pointent leur goule enfarinée.
Donc, on a déjà quelques noms, qui vont bien nous tenir quelques semaines et merci d'avoir pensé à une dragonne sans liste, pour raison de "virusage" informatique (ça m'apprendra à revenir à ma bonne vieille technique des p'tits papiers qui traînent à droite et à gauche, ça fait b..azar, mais au moins, je les paume rarement ceux-là !)
J'attaque donc, dès que je peux, ce soir, si Over-Blog ne fait pas sa mauvaise tête, demain matin au plus tard promis !
Dans l'ordre d'arrivée :
Don Juan,
Peter Grimes pour Kfigaro,
La Clémence de TItus pour Lili,
les Noces de Figaro pour Christine,
et Rigoletto (pour "Chouchou" de Véro hé, hé, et je l'aime bien lui aussi alors...)
Au fait, Christine, j'aime bien Mozart, mais pas tout, comme chez les autres auteurs d'ailleurs, qu'est-ce qui t'as fait penser que j'étais anti-Wolfi ? J'en ai déjà parlé d'ailleurs ... D'ac., je tourne pas mal chez les Italiens en ce moment, mais j'l'aime bien ce p'tit bonhomme ! (et j'adore Don Juan en plus alors...) et je suis plutôt de culture teutone, si t'avais pas remarqué mon goût immodéré pour un certain... Richie W. hé, hé.
Je préfère donc attaquer Don Juan tout de suite dans le prochain article et non pas, comme j'avais prévu, de continuer après cette intro... vous vous imaginez encore la longueur que ça aurait pris ! Au fait, Kfigaro... pour P.Grimes... faudra juste que mon Avant-Scène-Opera revienne, je l'ai prêté, et pour parler livret sans lui, j'aurai tout de même un peu de mal (je ne le maîtrise pas trop le marin "tueur de mousse" hé, hé)
Puisque que ce n'est pas encore l'article sur Don Giovanni, on peut en causer un peu, hors contexte du coco à la fameuse liste féminine du carnet d'adresses, (longue comme un jour sans pain, comme dirait Leporello)
Déjà, petit cours de "vocabulaire" : On écrit Dom Juan, quand on cause de Molière ou de Beau-de-laine (Baudelaire), mais quand on blablate lyrique, ça s'écrit Don Giovanni, et pour tout ce qui tourne autours du fameux mythe, bêtement Don Juan (tout est question de nuance, comme vous voyez !)
Et d'où part ce fameux mythe à votre avis ? D'une histoire vraie, à Séville aux alentours du quinzième et seizième siècle.
En ce temps-là, un bellâtre d'hidalgo s'était fait une sacrée réputation de fêtard et de coureur (pas du marathon, de tout ce qui portait jupons, comme dirait encore ce cher Lepo). Pour en rajouter une bonne couche, on peut dire qu'il envoyait un peu valser les moeurs pudibondes de bon ton à cette époque de duègnes et ménines coincées dans leurs robes à paniers et ne se gênait pas pour critiquer le "Grand Patron" de là-haut, ce qui faisait plus que désordre également. Mais, comme il avait oublié d'être c..., il ne s'était toujours pas fait choper par les autorités morales ou civiles du coin.
Mais, voilà, quand on est trop sur de soi, on fait une boulette, et une sacrée ! On enlève une zibeline dans un couvent, sous l'excuse plus que foireuse de l'épouser (encore des "blondes" pour se faire avoir par c'te bonne vieille entourlipoule ?)
On la vélociraptorise, on lui fait le coup de la panne, on la "déniaise" et... on la laisse tomber comme une vieille chaussette au bord du chemin. Petit, tout petit problème, c'était la pupille des pingouins du secteur, des franciscains peut-être. Comme si vous aviez idée d'aller compter pâquerette à la fille du commandant de la gendarmerie du coin de la rue, en quelque sorte.
Les "tuteurs" avaient deux raisons de monter sur leurs grandes carnes : le sacrilège (piquer une nénette dans un lieu de culte) et le déshonneur (ça, côté social, ça pardonne pas à l'époque !) Ils décident donc, lors d'une p'tite réunion de... prière... d'envoyer le gugusse bouffer les pissenlits par la racine, mais en ayant soin de planquer le corps pour invoquer la puissance divine et vengeresque d'un dieu foudroyeur de mécréants. Bin oui, allez contredire un moine qui témoigne que le type a été transformé en paratonnerre par Dieu et qu'il a aussitôt été entraîné aux enfers à coup de fourches dans le valseur !
Donc, on avait tout pour construire le fameux mythe : le noceur qui défie l'autorité divine en refusant de demander pardon... tout est là pour édifier les foules non ?
Un siècle plus tard, à peu près... un dénommé Tirso de Molina écrit "El Burlador de Sevilla y el Convidado de piedra (l'entourlipouleur de Séville et le bouffeur de pierre... enfin plutôt le Trompeur et le convive, c'est plus... classe).
On peut dire que ça plaît tellement, qu'on n'arrête pas de la reprendre celle-là, d'abord via la comedia dell'arte puis par J.B Poquelin qui bidouille le texte (vers 1665)
Bon, vous connaissez les trois principaux "auteurs" de cette histoire, mais il y en a flopitude ! Un exemple ? Mérimée, Dumas Montherlant, Baudelaire, Byron... puis les cinéastes et metteurs en scène modernes... la liste est longue (j'ai souvenir d'un Don Juan 73 de Vadim avec Bardot si vous vous rappellez en version nana du séducteur)
Ce qui me fait marrer, c'est tout de même la "psycho-touch" apportée par certains "penseurs" : le fait que sa boulimie de nanas serait dûe à une homosexualité pas assumée (ah, Sigismund ! ) qu'est-ce qu'ils en savent ? Z'étaient dans son slip kangourou à cette époque ?! Et puis, si le type envoyait tant ballader que ça les us et coutumes de l'époque, être plutôt bique que bouc, il était du genre à assumer non ? (enfin ça les occupe et ça ne mange pas d'avoine)
Vous pigez mieux pourquoi l'intro s'est transformée en article hein? Allez, je lâche le clavier, il commence à fondre. Donc, à plus, ce soir ou demain, et bonne journée vous tous !
La dragonne