LA CLEMENZA DI TITO - Acte I - suite de suite -

Publié le par Sieglind

Bonjour !

Chose promise.... on retourne à notre Titus, avant qu'il ne soit refroidi (ce qui est d'ailleurs le cas, puisque ses os ne lui font plus mal depuis belle "larirette" m'enfin... on dirait qu'il est encore vivant hein ?). Tout d'abord j'ai "presque" trouvé le remède à mon manque de zique ici

Problème, je n'ai jamais trouvé le schmiltruc pour pouvoir écouter, mais ça doit être faisable étant donné que c'est proposé à l'écoute  (si on n'a pas deux mains gauches et n'est pas mono-neuronalement équipé dans le domaine ô combien hermétique de l'informatique et du langage "c-machin-bidule-chose... ou c'que vous voulez... comme bibi). Si vous trouvez... vous gagnez une tringle à rideau garnie ! Si ce n'est pas le cas, comme attrape-couillon il y a mieux et c'est sadique en plus ! L'intéressant c'est qu'on a quasiment tous les airs (sans les récitatifs) et que j'ai eu de plus l'envie de tapoter, dans la fenêtre correspondante, une autre recherche, et devinez quoi.... y'a plein d'opéras ! Que demande le peuple ?! (Que ça fonctionne peut-être hé, hé !)

Allez, trêve de parlote on passe à la suite (sinon, je sens que ça va finir "post-it sur le frigo" et l'article, le vrai, vous pourrez l'attendre aux prunes)



LA CLEMENZA DI TITO - Acte I

Le lieu : Bien qu'on se soit fait appeler Désiré pour y retourner à cet acte, les protagonistes nous ont sagement attendus, donc, le même que la dernière fois (le Castel Gandolfo Titusien si vous vous souvenez). J'imagine les cocos en train de tapoter du peton avec un air un peu vénère et nous balançant dans la goule, que fallait être là plus tôt et que du coup, le pied-à-terre, s'est fait la malle durant un tremblement de terre (vu l'allusion au Vésuve... tout est à envisager !) "Qui qui serait marron ?

Les personnages :

- Vitellia, l'ex-future-ex-future impératrice (avec elle c'est une partie de ludion son statut matrimonial), qu'on avait laissée se tordre les mimines de satisfaction, à l'approche de sa vengeance (hélas, malgré mes espoirs, elle ne s'est pas coincé les doigts, dommage !)
- Le préfet Publius, le porte-parole de Titus en quelque sorte, son bras droit, celui qui lui tend le rouleau de PQ quand il fait ses besoins... en espérant qu'il n'aille pas plus loin dans cette fonction !
- Annius (je sais... quelqu'un m'a signalé qu'on attendait un bon mot sur le pseudo du mec, désolée, j'ai eu scrupule à balancer, c'était vraiment trop pipi-caca et puis ça suffit avec la ligne du dessus non?) le copain de Sextus et petit copain de sa frangine par la même occasion. Quel trouduc ! (désolée, c'est parti tout seul, trop tard !) Faut-y être c.. pour jouer les martyres en offrant sa copine à un autre ! (sauf si la copine est casse-bonbons évidemment, là...  c'est question de survie, et ça marche dans l'autre sens aussi pour la nana qui en a raz la cafetière)
- Sextus, le type qui se fait royalement avoir par Vitelia et qui est censé être son bras vengeresque (trucidouillage d'ex, p'tit feu de joie avec le Capitole, rappelez-vous...)
- Servillia, la fille promise par son mec, l'ex-gros-lot de la tombola impériale quoi.
- un choeur, pour faire zouli.

Au début de la scène dix, Vitelia est en train de jubiler en pensant à la tronche de Titus quand il va se faire épingler comme bombyx par son remplaçant. Publius et Annius entrent en trombe (décidemment, c'est une manie dans cet opéra aussi, d'entrer comme si on avait le diable et son train... au train justement)
" Mais kess tu f... Titus te cherche partout ! (Annius l'appelle César... pas un bug mais une tradition... c'est des romains, cherchez pas... ils n'étaient pas comme nous ou alors ils avaient du mal à imprimer les pseudos)
- En quel honneur ?!
- T'as pas vu les infos ? Mais t'es la meuf qu'il a choisi en fin de compte !
- Bouges tes miches ! Il va s'impatienter !
- 'Tends juste que je me fiche une bouffe pour me réveiller et j'arrive ! M... Sextus est lâché dans la nature ! Comment j'vais faire !!"

Les trois personnages quittent le plateau pendant qu'il tourne (ou monte;.. ou descend, c'est vous qui voyez pour la machinerie), pour laisser place, à la scène onze, au Capitole déjà entrevu précédemment)

Sextus est en train de se tirlipoter la cervelle pour savoir ce qui lui a pris le jour où il est tombé raide-dingue de c'te sournoise de Vitellia, il aurait mieux fait de se casser une patte. Parce que du coup, qui endosse le costard du traître dans les films, le méchant  qui va zigouiller la crème des hommes, le meilleur gars qu'on ai jamais vu sur un trône... (pas les chiottes, je re-précise pour les esprits mal tournés !) Un type qui l'a bien dépanné quand il a mis un pied dans "la carrière" comme on dit.
Il envisage de se mettre en apnée définitive avant d'avoir à lui faire la fatale boutonnière, quand dans le lointain... un machiniste se fait griller des merguez... un incendie se déclare au Capitole !
Il court pour trouver un seau, histoire de s'occuper et surtout d'essayer d'éponger les dégâts avant que ça ne vire à la cata...(éponger... avec un seau, j'sais pas si l'image est de bon aloi... m'enfin...)

Annius entre et constate que son pote joue les boules de flipper en se heurtant aux décors. Il  lui demande où il compte aller comme ça. Sextus lui répond de manière plus que sibylline et grimpe quatre à quatre les marches vers le bâtiment en feu.

Annius a des doutes sérieux sur le fait que son copain n'ait plus la lumière à tous les étage, mais change d'idée à l'arrivée de sa copine Servilia. .
"  Bibiche ! Gaffe à tes fringues, ça crâme vite un péplum en lycra (près du corps le péplum !)
- C'est dingue ! Et le pire c'est qu'on dit que ça ne serait pas vraiment accidentel cet incendie (dans l'imagerie traditionnelle, on voit du marbre partout chez les romains, alors pour y ficher le feu... faut vraiment insister, c'est sur !  Sauf quand il est en carton-pâte comme souvent au théâtre, là, ça brûle de peur par contre !)
- Aaaaaaaah ! - (le choeur) -
- C'est vrai que ça sent l'entourloupe à plein nez ! Quel est l'empaffé qui est là-dessous..."ça-attise-ze-couéchion" ! - ça, c'est Publius qui met son grain de sel en entrant
- Aaaaaaaaah - (toujours le choeur, quel texte !)
- J'sais pas pour vous, mais ça me fait flipper grave ces hululements !"

Entrée de Vitellia (en trombe aussi, il ne faut pas déroger à la tradition non ?) Elle secoue les personnes présentes comme un prunier en leur hurlant dans les argouanes qu'elle cherche Sextus et que ça urge "un peu". 
Comme les autres sont bloqués à la tirade sur l'horreur de la scène et qui en est l'auteur, c'est pas sur eux qu'elle peut compter pour avoir une réponse. Heureusement, celui qu'elle recherche décide de descendre à nouveau les degrés du Capitole, (façon Mistinguet ça serait pas mal). On peut dire à sa mine, qu'il a connu des journées moins foireuses et Vitellia se précipite pour lui demander ce qui se passe.

" A part me taper la honte de ma vie et avoir vu mon pote se faire descendre... tout baigne !
- Et c'est qui le salaud qui a fait ça ? - (là, c'est les autres qui posent la question, Vitellia se garde bien de l'ouvrir !)
- Vous devinerez jamais, j'vous aide... c'est m...
- Ta gu... t'es bredin ou quoi ! - (là, elle l'ouvre, ses miches en dépendent faut dire)"

Pendant que tout le monde se lamente, qui d'un noble coeur parti en fumée, qui d'un pote en or pas facile à remplacer, tout le monde y va de sa tirade funèbre à grand renfort de pâmoisons et arrachage de chignon, pendant que le rideau se baisse (enfin) sur le premier acte.

Quel suspens ! Titus est-il mort ? Si oui, qui est prêt à parier sur l'avenir social et affectif des personnages, arrivera-t-on à éteindre les rideaux du théâtre qui commencent à cramer... Ais-je mis la cafetière en route ? Quelle heure est-il d'abord ? Autant de question dont vous aurez la réponse... plus tard.
Là, je vous laisse profiter d'une fin de semaine bien méritée (pas pour moi, je glande, mais pour ceux qui bossent évidemment !) et à plus (la météo ne s'était pas trompée, il pleut des vaches !)

La dragonne

Publié dans Mozart

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M
BonjourJ'espère que tu ne t'es rien cassé :-) en escaladant les arbres. J'aurais bien voulu voir ça  !Merci pour les infos concernant la présentation de mon blog (problème de la largeur de la colonne du milieu)Je vais les contacter de ce pas.Bonne semaine ZenMireille
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S
Rien de cassé, rassure-toi, je réserve les accidents corporels à des activités plus... tranquilles (voir grimper bêtement sur une chaise hé, hé)De rien pour les infos, je t'ai simplement renvoyée vers des pros des bidouilles.Bonne journée Mireille
A
Salut à toi Sieglind !!!<br /> Tu as remarqué ? Moi je n'ai pas moufter sur Annius et Sextus, hé hé hé !!!<br /> Par contre je connais une certaine Larirette, tu veux que je te la chante, hi hi hi !!!<br /> Bisous, Adû<br />  
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S
Rhooooololoooo;... chut tu vas faire venir les censeurs ! Bises Adü
M
00:20<br /> De rien, ça m'a fait plaisir.
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S
Tout de même... hé, hé. Bises Mr P.
S
Kikou ma dragonneUn com qui fait office de newsletter...depuis tout à l'heure l'envoie des news marche plus Bug V2 lolExcuse moi pour la pub>>Nouvel article:http://sugihyde.over-blog.com/article-10336953.htmlGros bisous ma dragonne
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S
Tiens donc... allez, secoue-le bastringue, ça va refonctionner hé, hé. Bises ma fourmi
B
J'aime l'opéra, et j'aime les trucs déjantés. J'avais donc repéré ton blog depuis un moment (via JCH). J'ai un faible de midinette pour Verdi.  Mais bon, faut dire aussi que dès l'enfance, ma Môman m'a traînée au Capitole et à la Halle aux grains de Toulouse...
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S
Tiens donc...serais-tu dans le coin ? .... Verdi est un incontournable, cela va sans dire (et jr'aime bien aussi, je te rassure !)Ravie que ça te plaise Béatrice et à plus