ATYS - On se la joue Tristan et Yseult ?
Bonjour !
Alors il y avait foule hier dans le premier acte d’Atys, et bien, je vous rassure…. On prend les mêmes et on recommence ! Voici donc la suite d’Atys de Lully :
ACTE II
Lieu et personnages : en gros, les même qu'à l'acte précédent.
Pendant que Cybèle s’échauffe, Célénus questionne Atys :
« Tu trouves pas que Sangaride est zarbi en ce moment ?.
- T’inquiète - Lui répond celui-ci – c’est les nerfs, ça va se tasser !
- Va voir si le traiteur a fini par arriver j’te chauffe la place ! (sauf que le coco est persuadé que c’est lui qui va être choisi par Cybèle, et qu’il veut être le premier à l’entendre de la bouche de celle-ci)
Cybèle commence à compter : « pique – nique – douille - c’est – toi - l’an – douille ! » Et devinez sur qui ça tombe ? Sur Atys, évidemment ! (la tronche de l’autre !)
La déesse a truqué le vote parce qu’elle aussi est amoureuse d’Atys (quel méli-mélo !) et elle siffle ses copains le Sommeil et les Songes parce qu’elle a un truc important à leur dire, mais en privé !
Pendant ce temps-là, le peuples et les Zéphyrs, avec tous leurs copains, portent en triomphe Atys, un peu dépassé par ce qui lui arrive.
ACTE III
Le lieu : petit coin sympa, entouré de pavots ( ?) et de ruisseaux
Les personnages : Atys, Idas, Doris, Morphée et ses deux bras, Phobétor, Phantase, les songes agréables, les songes funestes (sans commentaire ! Faut vous y faire parce que ce genre de zoziaux, vous allez en avoir jusqu’à la fin de l’opéra alors…) Cybèle, Sangaride
- aparté : combien elle fait de surface la scène : parce que là, franchement c’est la file d’attente pour un concert au Zénith qu’ils nous jouent ! Fin de l’aparté. -
Au lever de rideau, Atys est au trente-sixième dessous :
« Qu’est-ce que j’ai fait au bon dieu, pour mériter ça ? Je dérouille comme c’est pas permis ! Ben si c’est ça l’amour… j’préfère presque une rage de dent !
- On se calme, l’écorché – l’interrompent Idas et Doris en entrant sur scène – il y a plus urgent ! Ta copine a décidé de lâcher le morceau à Cybèle et il va y avoir du sport ! Tu devrais dire à Sangaride de se pointer pour trouver une solution et le plus tôt sera le mieux, en plus à deux vous ferez – peut-être – un peu plus le poids contre l’immortelle.
- Bonne idée, de toute façon qu’est-ce qui peut bien nous arriver de pire qu’un remontage de bretelles pour rupture de contrat ? »
De nouveau seul, Atys se sent méchamment las, alors que justement, il a un peu forcé sur la caféine ce soir…. Etrange… Enfin pour lui, parce que nous on sait qu’il y a du Cybèle là-dessous et qu’elle a envoyé ses copains anesthésistes pour procéder à une intervention à crâne et cœur ouvert. Les spots de propagande pro-cibéliens commencent à affluer dans les rêves de notre héros malheureux, lui promettant monts et merveilles s’il vote « oui » (Aïe pas taper, pas taper ! D’abord ça a rien à voir…) à la candidature de Cybèle en temps que première dame de ses pensées et présidente de son cœur. S’il vote « non »…. Il risque d’y laisser un peu plus que quelques plumes !
Quatre songes funestes
Cybèle est entrée alors qu’Atys était encore en salle de réveil et c’est elle qui lui confirme qu’il est le grand gagnant de sa loterie personnelle (bizarre, il a gagné, mais c’est lui le cadeau !)
Un peu embêté le gars tout de même. Il la remercie de l’honneur qu’elle lui fait, et l’assure de son profond respect et de sa reconnaissance - Moi, quelqu’un qui me répond comme ça, je commence à me méfier : « Euh… Merci Madame, mais… non merci Madame ! », ça sent un peu le râteau, vous trouvez pas ?
Sangaride entre à son tour et se précipite aux genoux de la déesse pour tout lui déballer ; là, ça sent vraiment le roussi, et Atys fait tout son possible pour lui couper la parole par des : « Hem ! Fais chaud pour la saison, trouvez pas ? », « Oh le zouli noiseau dehors… » « Tiens ! Une péniche ! », « Z’avez vu le match hier ? ».. . Comme ça n’a pas l’air d’être efficace, il demande carrément que Cybèle rende sa liberté à Sangaride pour lui proposer plutôt un emploi d’intérim dans son temple. La déesse est obligée, par fierté, d’accepter d’intercéder auprès du père de la future ex mariée, mais ça lui coûte parce que ce niais d’Atys ne lui accorde même pas un regard alors qu’avec l’autre, ça y va les œillades et les papillonades ennamourées ! A mon avis, vu son regard noir, ils vont s’en mordre les dents, les amoureux, et dans pas longtemps !