La vengeance de la Chauve souris

Publié le par Sieglind


Bonjour à tous !

On va continuer la « chope-souris » ? (ça c’était un de mes mots gamine avec le « chien-Bernard » aussi) . Mine de rien, si j’avais pas la langue si bien pendue, j’aurai pu finir l’acte, mais voilà… vous avez une éternelle bavarde comme narratrice alors, les digressions et apartés de toutes sortes, il faut s’y attendre.

Hier, donc, on avait droit à l’entrée du maître de maison, un peu énervé (c’est le moins qu’on puisse dire) par le fait qu’il doive séjourner cinq jours aux frais de la princesse pour claquage de museau d’un fonctionnaire de police.

LA CHAUVE SOURIS ACTE I (suite)

Le lieu : toujours le salon bourgeois de Eisenstein

Les personnages : les mêmes, ainsi que le docteur Falke, un copain de von Eisenstein, Franck, gouverneur de la prison,

Pendant qu’on envoie Adèle, tout à son rôle de pleureuse de tantine, chercher un repas qui tienne bien au corps de son patron (histoire qu’il perde pas trop sa bonne bedaine viennoise), Rosalinde, sa meuf, part trifouiller dans une vieille malle pour dégoter de vieilles frusques à lui filer parce que chapeau-claque et queue de pie, c’est pas idéal en tôle (à part s’il y a matinée pour les enfants et qu’il y ait un magicien d’invité, évidemment)

Entre le copain de Gabriel Einsenstein, le docteur Falke (un docteur en médecine, cette fois et pas en droit juridique) Vu sa tronche, on sent l’entourlipouille ! Faut dire qu’il a en travers une certaine soirée costumée où son charmant copain s’est bien gardé de le réveiller, alors qu’il cuvait gentiment sa bière-schnaps, saucissonné dans un costard de souris volante (voilà la genèse du titre !). Le pauvre gars, s’est réveillé au matin seulement, la tronche comme un compteur à gaz, les yeux à la lapin russe, l’haleine de poney et surtout le déguisement toujours sur le dos. Pas un taxi dans les parages, le métro… fallait attendre encore un peu qu’il soit inventé, et donc obligé de traverser, en plein jour, toute la ville attifé, comme un Batman d’opérette. Faut dire que ça énerve un peu ce genre de mésaventure.




« Eh Gaby ! Comme t’es pas prêt de refaire la teuf avant la fin de la semaine, ça te dirait une virée chez Orlofsky (le fameux prince russe qui a embauché la frangine d’Adèle). En plus, facile! T’as qu’à garder ton costard « la-pie-qui-chante » et filer directement là-bas, après, tu files en prison et, ni vu, ni connu, ta meuf sera même pas au courant que t’aie fait la fête !
-Pas bête ça, et puis j’ai bien le droit de me changer les idées, parce que pendant cinq jours, j’aurai le temps de compter les mouches au plafond ! »

Alors là, c’est chameau la vengeance ! Le Gaby en question n’est pas au courant que sa rombière va s’y trouver à cette satanée sauterie. M’est avis que le Falke compte assister à une sacrée scène de ménage et en public en plus !

Retour de Rosalinde, avec des vieilles fringues au bras et légèrement intriguée de voire son mec partir en tôle en habit de soirée, mais faut dire qu’elle à son Alfred plein écran en tête, alors il pourrait lui sortir que c’est la nouvelle ligne printemps-été chez les enverrouillés qu’elle goberait l’histoire. Grande dame, elle a même laissé sa soirée à Adèle, revenue avec le plateau repas (bin tiens, ça l’arrange plutôt de pas avoir la soubrette dans les quilles quand elle reçoit son chanteur) et on assiste aux adieux très tragédie grecque (elle en fait des caisses, comme s’il partait pour la Sibérie, le zozio !)



Les autres, Gabriel et Adèle, prennent également des mines de croques-morts, mais ça ne dure pas et ils filent tous les deux avant qu’on remarque trop qu’ils trépignent d’impatience à l’idée de tricoter des pinceaux.

Alfred se pointe, la goule emblédinée et s’installe à table, vu que le fameux souper d’adieu est en train de refroidir. Comme on est quand même à Vienne, on a droit à l’éternelle chanson à boire et Rosalinde ne se fait pas prier pour pousser sa gouallante au refrain (ça tape derrière les oreilles ces p’tits vins blancs viennois, tout de même)


Rosalinde Alfred version Sim's


Arrivée très martiale de Franck, le nouveau gouverneur de la prison, venu prendre livraison du paquet. Il ne connaît pas Einsenstein, vu qu’il est nouveau et commence à sortir les bracelets chromés en zieutant du côté du chanteur.
« Mais ça va pas la tête ? Est-ce que j’ai une tête de bourge embidonné ? N’importe quoi, j’suis un artiste moi, Môssieur !
- Bin dame ! Et moi, j’suis Stéphanie de Monaco !
- Ma parole tu me traites ! – lance avec une mine outragée Rosalinde – J’suis une honnête femme mariée ! Franchement ! Qu’est-ce que tu crois, que j’invite n’importe quel pékin à boulotter à l’œil, dès que mon mec a le dos tourné ? Et pourquoi pas une partie de jambes en l’air pendant que t’y es, pétzouille va ! »

Etant donné qu’on va pas y passer la Noël, et surtout qu’il doit aller lui aussi à la fiesta du comte (le russe a du inviter toute la ville, c’est pas possible !), Franck te chope le ténorisant par la peau des fesses et le fiche dehors, direction la prison, menottes aux poignets.



Rosalinde a eu chaud aux miches question réputation et s’en est pas trop mal tirée.

Et c’est sur ce tableau que le rideau tombe, marquant la fin de l’acte un.

Alors… ça bouge pas mal dans les chaumières autrichiennes hein ? Et j’ai comme dans l’idée que ce n’est pas fini. On verra demain ce que donne une fête organisée par un comte russe pour se faire de la pub.

Je vous quitte et vous souhaite une bonne journée. A plus tard.

La dragonne.

Publié dans Strauss J.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
Je ne fais que passer en vitesse...j'ai trop de retard dans la lecture des blogs...mais quand j'ouvre le tien, je sais que cela peut durer des heures...alors pour que les autres aient qd m^m quelque chose, je termine par toi...la dernière roue de la charrette quoi...ais sait-on jamais ...une roue de secours peut toujours venir à point, m^m si elle est en bois cerclée de fer<br /> Bises
Répondre
S
Moi, j'aime bien qu'on finisse par moi, ça veut dire que la journée touche à sa fin, bon signe non? MDR!<br /> Bises clicclac (traites moi de vieux pneu pendant que t'y es! lol)<br />
S
pas l'occasion de revenir...à sam...excuse ...
Répondre
S
Pas de problème!.. Allez file!
S
hello...je n'aurai pas revenir aujourd'hui...bonne journée....à un de ces jours !
Répondre
S
Toi aussi copine. Bises<br />
K
A quelle histoire...<br /> Et PIF là dedans. Le retour....
Répondre
S
J'aimerai bien oui, une grande époque ça, Pif! Bises Kant<br />
B
Ils n'y vont pas par 4 chemins !<br /> Voyons comment tout cela va se dénouer,<br /> bonne soirée et à demain
Répondre
S
C'est pas parti pour être zen, la chose, je crois...Bises Briesing<br />