Coup de gueule!
Bonjour!
Encore une chose qui m'a bien fait rigoler ce matin au réveil et c'est ici!
J'avais vraiment besoin de ça après mon coup de rogne d'avant hier! (Rassurez-vous, c'est passé, mais ça m'a tout de même pourri pas mal l'atmosphère) et surtout, comme je le précisais, j'étais à deux doigts de rappeller l'intéressé pour lui proposer un habillement gratos pour l'hiver prochain, dernière tendance dragonne.
Pourquoi je ne l'ai pas fait? Pourquoi j'ai laissé courir une conversation qui me saoulait?
Parce que je suis de la vieille époque, ne vous en déplaise, et que j'ai encore des restes d'une éducation qui a toujours prôné le respect aux pairs et aînés de tout poil
Et puis, il faut être réaliste, comme tout ce qui est un pénible, ça étire le temps d'une manière bizarre, mais ce n'était pas si interminable que ça (une petit dizaine de minutes à tenir l'écouteur posé devant l'écran et à le reprendre ponctuellement pour ne pas trop perdre le fil).
Et troisièmement, ça aurait été lui faire trop d'honneur!
Quelqu'un (on restera dans l'anonymat, mais je sens qu'il va se reconnaître hé, hé!) m'appelle donc, ayant su, incidemment que je faisais un blog. En toute franchise c'est une personne perdue de vue depuis des lampadaires et qui se tamponne foncièrement que je sois sur mes pattes ou trois pelletées sous terre.
Même pas un "c'est bien" ou "c'est mal", "c'est moche", "c'est con". Juste un truc du genre: "Tu n'as pas honte de renier tout ce qui fait notre culture et la grandeur de l'humanité?"
Imaginez la trombine dragonienne... regardant le combiné avec un mélange de surprise ébétée et de dégouts pour la chose gluante qui cause dans la petite boîte.(vous connaissez la scène de "Freddy les griffes de la nuit" quand la fille se fait lécher la pomme par un téléphone à langue? c'était un peu ça!)
Franchement... à y repenser, je n'ai pas raccroché pour "tout" écouter et évaluer l'ampleur des conneries qu'on pouvait sortir sous couvert de la culture innée et divine de la génération précédente. Entre parenthèse, si je deviens aussi "cubique", un voeu pieux : bouillon de onze heures et achevez mes souffrances!.
Donc, la conversation s'est résumée au fait que j'osais toucher à des monuments du répertoire lyrique et en faire une espèce de foire aux Guignols et Gnafrons, qui faisait certainement se retourner dans leur mausolée les grands maîtres de la double croche, des trilles et contre-uts variés.
Alors, là, je vous prend à témoins, est-ce que d'une manière comme d'une autre, vous auriez senti chez moi, ne serait qu'un soupçon de haîne ou de mépris pour l'opéra?
Quand on me connaît, et surtout hors blog, j'ai plutôt tendance à saouler mon monde avec ça. A ne faire référence qu'à ça, à jouer au Quizz intempestif, dès qu'un air classique traîne dans l'air. Demandez à ma tribu, elle connaît la sempiternelle phrase: "ça y est! Elle repart dans ses délires!" En bref, j'aime, j'adore même l'art lyrique et la musique dite classique, je ne pourrais pas m'en passer!
D'accord, j'avoue que j'ai une manière peu... académique d'en parler, mais est-ce que ça fait de moi une hérétique, bonne à crâmer sur le barbecue des sataniques? Est-ce que vous aimeriez que je change de ton et devienne aussi rasante qu'un vieux barbon de conservatoire?
Et en plus, soyons logiques, j'ai précisé dès le début, d'abord que c'était un blog humoristique, et ensuite, que je me contentais juste de raconter l'histoire... Avez-vous vu, n'importe où dans mes articles, que j'attaquais la musique de l'auteur? Que je crachais sur ses partitions et m'en servais comme papier hygiénique? Si j'ai souvenance, comme "l'autre" génération disait, je fais même parfois la pub pour qu'on se risque à écouter tel ou tel air... alors... où est-ce que ça coince? Je sais... il faut me décripter des fois, mais ce n'est tout de même pas du mandarin non?
Et là coup de gueule!
Arrêtez tous, les pseudo intello de mes quatre de penser nous fourguer vos idées momifiées. C'est pas la bible de Nuremberg la musique, c'est vivant! On peut la toucher on peut l'écouter et en parler comme on veut, (même en salopette n'est-ce pas?) En solo, replié position foetale sur son canapé avachi, et planant à quinze cent pieds, on peut le faire dans le bus, baladeur collé aux argouannes et tête dodelinante, on peut la chanter, la siffler, la rythmer en flanant dans les rues (comme avant hier avec fistonne) on peut y aller aussi, dans ces temples lyriques si on a l'occasion. Tout est bon!
Qu'on cesse de dire que c'est "intouchable", réservé à l'élite et qu'il faille en causer presque en latin tellement c'est sacré!
Pour conclure, ça me démange, mais tant pis:
Je vous emmerde tous, le vieux pédants musicologues patentés, déchiffreurs de partition au soupir près, vieux ou jeunes cons cousus dans vos costards de pingouins et je vous défie de prouver que je galvaude une chose que j'apprécie!
Je raccroche (virtuellement parlant évidemment) et qu'on arrête de classer tout le monde dans vos petits moules à madeleine de Proust, elles sont rassises vos pâtisseries! Vive la liberté d'écouter et de parler de ce qu'on veut, quand on veut
Ouf! ça fait du bien, y a pas à dire!
Bon, sur ce, je vous laisse maintenant que j'ai poussé le "cri-qui-tue" et vous souhaite une bonne journée.. zen.
Au fait... merci aux Kikojo, vous avez vu ma nouvelle bannière c'est-y pas beau? J'adore!
La dragonne
Encore une chose qui m'a bien fait rigoler ce matin au réveil et c'est ici!
J'avais vraiment besoin de ça après mon coup de rogne d'avant hier! (Rassurez-vous, c'est passé, mais ça m'a tout de même pourri pas mal l'atmosphère) et surtout, comme je le précisais, j'étais à deux doigts de rappeller l'intéressé pour lui proposer un habillement gratos pour l'hiver prochain, dernière tendance dragonne.
Pourquoi je ne l'ai pas fait? Pourquoi j'ai laissé courir une conversation qui me saoulait?
Parce que je suis de la vieille époque, ne vous en déplaise, et que j'ai encore des restes d'une éducation qui a toujours prôné le respect aux pairs et aînés de tout poil
Et puis, il faut être réaliste, comme tout ce qui est un pénible, ça étire le temps d'une manière bizarre, mais ce n'était pas si interminable que ça (une petit dizaine de minutes à tenir l'écouteur posé devant l'écran et à le reprendre ponctuellement pour ne pas trop perdre le fil).
Et troisièmement, ça aurait été lui faire trop d'honneur!
Quelqu'un (on restera dans l'anonymat, mais je sens qu'il va se reconnaître hé, hé!) m'appelle donc, ayant su, incidemment que je faisais un blog. En toute franchise c'est une personne perdue de vue depuis des lampadaires et qui se tamponne foncièrement que je sois sur mes pattes ou trois pelletées sous terre.
Même pas un "c'est bien" ou "c'est mal", "c'est moche", "c'est con". Juste un truc du genre: "Tu n'as pas honte de renier tout ce qui fait notre culture et la grandeur de l'humanité?"
Imaginez la trombine dragonienne... regardant le combiné avec un mélange de surprise ébétée et de dégouts pour la chose gluante qui cause dans la petite boîte.(vous connaissez la scène de "Freddy les griffes de la nuit" quand la fille se fait lécher la pomme par un téléphone à langue? c'était un peu ça!)
Franchement... à y repenser, je n'ai pas raccroché pour "tout" écouter et évaluer l'ampleur des conneries qu'on pouvait sortir sous couvert de la culture innée et divine de la génération précédente. Entre parenthèse, si je deviens aussi "cubique", un voeu pieux : bouillon de onze heures et achevez mes souffrances!.
Donc, la conversation s'est résumée au fait que j'osais toucher à des monuments du répertoire lyrique et en faire une espèce de foire aux Guignols et Gnafrons, qui faisait certainement se retourner dans leur mausolée les grands maîtres de la double croche, des trilles et contre-uts variés.
Alors, là, je vous prend à témoins, est-ce que d'une manière comme d'une autre, vous auriez senti chez moi, ne serait qu'un soupçon de haîne ou de mépris pour l'opéra?
Quand on me connaît, et surtout hors blog, j'ai plutôt tendance à saouler mon monde avec ça. A ne faire référence qu'à ça, à jouer au Quizz intempestif, dès qu'un air classique traîne dans l'air. Demandez à ma tribu, elle connaît la sempiternelle phrase: "ça y est! Elle repart dans ses délires!" En bref, j'aime, j'adore même l'art lyrique et la musique dite classique, je ne pourrais pas m'en passer!
D'accord, j'avoue que j'ai une manière peu... académique d'en parler, mais est-ce que ça fait de moi une hérétique, bonne à crâmer sur le barbecue des sataniques? Est-ce que vous aimeriez que je change de ton et devienne aussi rasante qu'un vieux barbon de conservatoire?
Et en plus, soyons logiques, j'ai précisé dès le début, d'abord que c'était un blog humoristique, et ensuite, que je me contentais juste de raconter l'histoire... Avez-vous vu, n'importe où dans mes articles, que j'attaquais la musique de l'auteur? Que je crachais sur ses partitions et m'en servais comme papier hygiénique? Si j'ai souvenance, comme "l'autre" génération disait, je fais même parfois la pub pour qu'on se risque à écouter tel ou tel air... alors... où est-ce que ça coince? Je sais... il faut me décripter des fois, mais ce n'est tout de même pas du mandarin non?
Et là coup de gueule!
Arrêtez tous, les pseudo intello de mes quatre de penser nous fourguer vos idées momifiées. C'est pas la bible de Nuremberg la musique, c'est vivant! On peut la toucher on peut l'écouter et en parler comme on veut, (même en salopette n'est-ce pas?) En solo, replié position foetale sur son canapé avachi, et planant à quinze cent pieds, on peut le faire dans le bus, baladeur collé aux argouannes et tête dodelinante, on peut la chanter, la siffler, la rythmer en flanant dans les rues (comme avant hier avec fistonne) on peut y aller aussi, dans ces temples lyriques si on a l'occasion. Tout est bon!
Qu'on cesse de dire que c'est "intouchable", réservé à l'élite et qu'il faille en causer presque en latin tellement c'est sacré!
Pour conclure, ça me démange, mais tant pis:
Je vous emmerde tous, le vieux pédants musicologues patentés, déchiffreurs de partition au soupir près, vieux ou jeunes cons cousus dans vos costards de pingouins et je vous défie de prouver que je galvaude une chose que j'apprécie!
Je raccroche (virtuellement parlant évidemment) et qu'on arrête de classer tout le monde dans vos petits moules à madeleine de Proust, elles sont rassises vos pâtisseries! Vive la liberté d'écouter et de parler de ce qu'on veut, quand on veut
Ouf! ça fait du bien, y a pas à dire!
Bon, sur ce, je vous laisse maintenant que j'ai poussé le "cri-qui-tue" et vous souhaite une bonne journée.. zen.
Au fait... merci aux Kikojo, vous avez vu ma nouvelle bannière c'est-y pas beau? J'adore!
La dragonne