Derniers clichés?
Bonjour à tous!
Allez, une semaine entamée qu'il faut terminer sans finir fondue au fond du bac, comme les glaçons qui commencent déjà à suer à peine sortis du congélo en ce moment (vous connaissez le cas de figure, vous avez du monde à l'apéritif, vous sortez un bol de glaçons, et le temps de se retourner et de causer un peu, vous vous retrouvez avec de l'eau froide pour couper la boisson et pas plus de mini-icebergs que de beurre en bouteille comme on dit chez moi)
Je vous file les quelques photos qui me restent et il faut que je pense à secouer la pulpe du fond du bocal de fiston (ça c'est pour quelqu'un que ça interpellait cette expression, hé, hé) pour me rappeller à son bon souvenir... côté "langage-machin-chose-qui-finit-en-ss" et promis, je referais le plein!
Là, surprise! Entre Yosémite Park et Séquoia Valley, arrêt pour la nuit dans un hotel. On visite et qu'est-ce qu'on trouve... dans le supermarché, au rayon hamburgers et chips? Un élan, ou orignal, qui nous fixe du haut de son pilier (ça doit être la caméra de surveillance "habillée" si ça se trouve...) On ne se rend pas bien compte, mais c'est énorme le bestiau, en période de rut, vaut mieux pas allez gambader à la Laura Ingalls dans les prairies! Les cervidés et consorts du même.. bois, on sait que ça a son caractère à ce moment-là. Lui, avant qu'il se mette à nous courir au train, fallait déjà qu'il repose la... patte sur les siennes d'abord, on avait le temps de se planquer!
Entre Monument Valley et Valley of Gods, pleins de trucs à voir, la preuve, on s'est arrêté dans un petit parc avec des grosses et des "pitites" pierres. Les grosses à l'état naturel, mais les p'tits tas style kerns, c'est la manière pas trop idiote par rapport à nos pancartes qu'ils ont trouvé pour indiquer le chemin à prendre. La version Petit Poucet amerloquien quoi. D'ailleur aux Arches, à côté de Moab, j'ai failli faire une "bavure"! Un môme hyper-actif pour être modeste (Il était branché sur secteur, pas possible autrement) qui sautait partout, gueulait comme un cochon qu'on égorge et interpellait son "Dad" tous les trois mètres alors que la frangine était sage comme une icone. Le père laissait faire et le gamin, consciencieusement, s'est mis en devoir de taper à coup de bâton dans les tas de caillous, pensant que c'était peut-être un practice sauvage à disposition des futurs champions du club n°6 (enfin, cinq ou quatre, j'y connais pas grand chose vous me direz hé,hé) Je faisais déjà mes yeux "réfrigérants" quand le type s'est aperçu qu'on regardait son "monstre" depuis un bout de temps avec un air pas très attendri pour son jeune âge (onze, douze ans, c'est tout de même un peu vieux pour jouer les gnards je trouve non?) Il a levé le ton, pour le rabaisser aussitôt mais le gamin s'est arrêté, plus parce que ça ne l'amusait plus que par la force de l'autorité paternelle à mon avis.
M'enfin, c'était pas le notre, mais ça fait tout drôle quand on a des ex-mômes (vingt et vingt-deux, ils ont passé l'âge de sautiller partout, tout de même non?) qu'on pouvait à l'âge le plus tendre... et sans tête de bois, emmener partout sans avoir la honte de sa vie? Ou alors je deviens comme ces vieilles peaux qui ne supportent plus les mioches... allez savoir hé, hé (quoi que j'aurai bien ramené dans mes paquets une petite navajo qui regardait dragon avec des yeux comme des billes de lotos et la bouche ouverte dans un "Oh" intrigué, étant donné que les indiens qui se rasent le crâne, ça ne court pas les sentiers là-bas, ils ont même de magnifiques cheveux qu'ils recommencent à porter à nouveau longs et noués à l'ancienne)
Une vue de Horseshoebend (un doute sur l'orthographe d'un coup...) près d'Antelope (enfin dans les environs). La rivière fait tellement de méandre là-bas, que la portion est presque devenue une île . A San Juan River (Goosenecks), la rivière en fait une bonne proportion de ces circonvolutions sur une distance très réduite, mais le paysage est plus "cendreux" question couleur, presque volcanique même d'aspect. Ce genre de méandres ça fait penser à ces festons de crême qu'on pose sur les gâteaux pour les décorer, tellement c'est serré parfois. On dirait qu'à cet endroit la nature a tellement aimé le patelin que la flotte a pris son temps pour le traverser, en musardant et se tortillonnant pour gagner du temps, très sympa!
Et c'est d'ailleur là (Horseshoe-machin-truc) que j'ai failli laisser pour la seconde fois ma peau (au sens propre et figuré d'ailleurs). Je m'approche du bord pour prendre la photo, enjambe un buisson de trucs pas très verdoyants mais bien épineux, "clichète" en veux-tu-en-voilà, histoire d'en avoir au moins une de visionnable et rebrousse (dans les brousses) chemin pour rejoindre dragon déjà à Perpet-les-Canetons, couché sur son rocher, pour prendre en contre-bas, afin d'éviter de voir la flotte d'un peu trop près et surtout en vrac au fond du canyon (c'était d'ailleurs les conseils d'un américain rencontré là-bas qui avait testé avant lui la manoeuvre et qui en était sorti indemne, donc...)
Je vais pour ré-enjamber le fameux buisson piquant mais je ne lève pas assez la guibole, le tibia reste accroché et, comme je suis du genre très patient quand il s'agit d'une nature qui me met des bâtons à piquant dans les... semelles, je ramène d'un geste brusque la gambette pour m'extirper de là. J'ai bien la sensation que ça a "accroché" un peu la couenne, mais j'en ai vu d'autres, et des égrafignures, ça va faire aventurière qui sait sortir des sentiers battus non? Je rejoins mon "doux" et on retourne tranquillement à notre voiture, étant donné qu'il y avait tout de même une trotte pour accèder à ce canyon (et surtout une sacrée pente, vous connaissez, le truc vachement agréable quand on le prend dans un sens, mais beaucoup moins dans l'autre)
Sur le trajet, je sens un liquide "frais" couler sur ma guibole et vise du côté du sac, ayant ma réserve aqueuse et vitale toujours à proximité de la mimine... rien, le bouchon est bien vissé! Je baisse les yeux et vois que c'est moi qui ai une fuite. Vous faites pas de mauvaises idées, une fuite hémoglobineuse hein, j'suis pas encore incontinente... sauf côté parlotte! Dragon pousse presque les hauts cris, mais c'est qu'une estafilade tout de même! Je la passe à la flotte et au pchi-pchit désinfectant, on ne sait jamais et, suivant ma bonne vieille méthode, veux la laisser à l'air pour qu'elle cicatrise plus vite. Mais ça ou uriner dans un Guarnerius, c'est la même chose, parce que ce damné sang ne veut pas s'arrêter. Seconde méthode dragonne:poser dessus un petit bout de kleenex (mon papi mettait un bout de papier Riz-la-croix pour les cibiches) et attendre que ça daigne s'arrêter. Et bien figurez-vous que cette ridicule griffure n'a pas cessé de pisser le raisinet tout le trajet (chaleur, pression de l'air? On était tout de même en hauteur, par rapport au niveau de la mer, ne pas oublier!) Et évidemment, j'étais pétée de rire, parce que je m'imaginais en cow-boy de la grande époque, blessé par un autochtone et rampant jusqu'à mon dernier souffle pour atteindre le poignée de la portière de la fameuse "Vue" de location.
Le comble, c'est que je n'ai même pas une cicatrice impressionnante à montrer (beaucoup de sang pour pas grand chose!)...
J'en vis des choses extraordinaires hein? (obligée de parler de mes coupures maintenant pour dire!)
Pour la dernière, pas trop de commentaires, mais c'est une photo qui montre les indiens, travaillant sur le site au Grand Canyon et remontant de la seule manière qui soit efficace de la vallée (la mule est d'ailleurs quasiment emblematique là-bas, même à la vallée de la Mort avec sa représentation pisturale, sculpturale et .. "photographicale" de l'attelage de la mine de Borax.
Parce que la sente, ça donne ça (en dessous) tout le long, pas très carrosable vous me direz.
Allez, trêve de parlotte, on va essayer de faire dans le "ménager" alors je vous laisse et vous souhaite une bonne journée.
Bonne journée et promis, je concocte une recette miracle pour faire le plein de clichés.
La dragonne
Allez, une semaine entamée qu'il faut terminer sans finir fondue au fond du bac, comme les glaçons qui commencent déjà à suer à peine sortis du congélo en ce moment (vous connaissez le cas de figure, vous avez du monde à l'apéritif, vous sortez un bol de glaçons, et le temps de se retourner et de causer un peu, vous vous retrouvez avec de l'eau froide pour couper la boisson et pas plus de mini-icebergs que de beurre en bouteille comme on dit chez moi)
Je vous file les quelques photos qui me restent et il faut que je pense à secouer la pulpe du fond du bocal de fiston (ça c'est pour quelqu'un que ça interpellait cette expression, hé, hé) pour me rappeller à son bon souvenir... côté "langage-machin-chose-qui-finit-en-ss" et promis, je referais le plein!
Là, surprise! Entre Yosémite Park et Séquoia Valley, arrêt pour la nuit dans un hotel. On visite et qu'est-ce qu'on trouve... dans le supermarché, au rayon hamburgers et chips? Un élan, ou orignal, qui nous fixe du haut de son pilier (ça doit être la caméra de surveillance "habillée" si ça se trouve...) On ne se rend pas bien compte, mais c'est énorme le bestiau, en période de rut, vaut mieux pas allez gambader à la Laura Ingalls dans les prairies! Les cervidés et consorts du même.. bois, on sait que ça a son caractère à ce moment-là. Lui, avant qu'il se mette à nous courir au train, fallait déjà qu'il repose la... patte sur les siennes d'abord, on avait le temps de se planquer!
Entre Monument Valley et Valley of Gods, pleins de trucs à voir, la preuve, on s'est arrêté dans un petit parc avec des grosses et des "pitites" pierres. Les grosses à l'état naturel, mais les p'tits tas style kerns, c'est la manière pas trop idiote par rapport à nos pancartes qu'ils ont trouvé pour indiquer le chemin à prendre. La version Petit Poucet amerloquien quoi. D'ailleur aux Arches, à côté de Moab, j'ai failli faire une "bavure"! Un môme hyper-actif pour être modeste (Il était branché sur secteur, pas possible autrement) qui sautait partout, gueulait comme un cochon qu'on égorge et interpellait son "Dad" tous les trois mètres alors que la frangine était sage comme une icone. Le père laissait faire et le gamin, consciencieusement, s'est mis en devoir de taper à coup de bâton dans les tas de caillous, pensant que c'était peut-être un practice sauvage à disposition des futurs champions du club n°6 (enfin, cinq ou quatre, j'y connais pas grand chose vous me direz hé,hé) Je faisais déjà mes yeux "réfrigérants" quand le type s'est aperçu qu'on regardait son "monstre" depuis un bout de temps avec un air pas très attendri pour son jeune âge (onze, douze ans, c'est tout de même un peu vieux pour jouer les gnards je trouve non?) Il a levé le ton, pour le rabaisser aussitôt mais le gamin s'est arrêté, plus parce que ça ne l'amusait plus que par la force de l'autorité paternelle à mon avis.
M'enfin, c'était pas le notre, mais ça fait tout drôle quand on a des ex-mômes (vingt et vingt-deux, ils ont passé l'âge de sautiller partout, tout de même non?) qu'on pouvait à l'âge le plus tendre... et sans tête de bois, emmener partout sans avoir la honte de sa vie? Ou alors je deviens comme ces vieilles peaux qui ne supportent plus les mioches... allez savoir hé, hé (quoi que j'aurai bien ramené dans mes paquets une petite navajo qui regardait dragon avec des yeux comme des billes de lotos et la bouche ouverte dans un "Oh" intrigué, étant donné que les indiens qui se rasent le crâne, ça ne court pas les sentiers là-bas, ils ont même de magnifiques cheveux qu'ils recommencent à porter à nouveau longs et noués à l'ancienne)
Une vue de Horseshoebend (un doute sur l'orthographe d'un coup...) près d'Antelope (enfin dans les environs). La rivière fait tellement de méandre là-bas, que la portion est presque devenue une île . A San Juan River (Goosenecks), la rivière en fait une bonne proportion de ces circonvolutions sur une distance très réduite, mais le paysage est plus "cendreux" question couleur, presque volcanique même d'aspect. Ce genre de méandres ça fait penser à ces festons de crême qu'on pose sur les gâteaux pour les décorer, tellement c'est serré parfois. On dirait qu'à cet endroit la nature a tellement aimé le patelin que la flotte a pris son temps pour le traverser, en musardant et se tortillonnant pour gagner du temps, très sympa!
Et c'est d'ailleur là (Horseshoe-machin-truc) que j'ai failli laisser pour la seconde fois ma peau (au sens propre et figuré d'ailleurs). Je m'approche du bord pour prendre la photo, enjambe un buisson de trucs pas très verdoyants mais bien épineux, "clichète" en veux-tu-en-voilà, histoire d'en avoir au moins une de visionnable et rebrousse (dans les brousses) chemin pour rejoindre dragon déjà à Perpet-les-Canetons, couché sur son rocher, pour prendre en contre-bas, afin d'éviter de voir la flotte d'un peu trop près et surtout en vrac au fond du canyon (c'était d'ailleurs les conseils d'un américain rencontré là-bas qui avait testé avant lui la manoeuvre et qui en était sorti indemne, donc...)
Je vais pour ré-enjamber le fameux buisson piquant mais je ne lève pas assez la guibole, le tibia reste accroché et, comme je suis du genre très patient quand il s'agit d'une nature qui me met des bâtons à piquant dans les... semelles, je ramène d'un geste brusque la gambette pour m'extirper de là. J'ai bien la sensation que ça a "accroché" un peu la couenne, mais j'en ai vu d'autres, et des égrafignures, ça va faire aventurière qui sait sortir des sentiers battus non? Je rejoins mon "doux" et on retourne tranquillement à notre voiture, étant donné qu'il y avait tout de même une trotte pour accèder à ce canyon (et surtout une sacrée pente, vous connaissez, le truc vachement agréable quand on le prend dans un sens, mais beaucoup moins dans l'autre)
Sur le trajet, je sens un liquide "frais" couler sur ma guibole et vise du côté du sac, ayant ma réserve aqueuse et vitale toujours à proximité de la mimine... rien, le bouchon est bien vissé! Je baisse les yeux et vois que c'est moi qui ai une fuite. Vous faites pas de mauvaises idées, une fuite hémoglobineuse hein, j'suis pas encore incontinente... sauf côté parlotte! Dragon pousse presque les hauts cris, mais c'est qu'une estafilade tout de même! Je la passe à la flotte et au pchi-pchit désinfectant, on ne sait jamais et, suivant ma bonne vieille méthode, veux la laisser à l'air pour qu'elle cicatrise plus vite. Mais ça ou uriner dans un Guarnerius, c'est la même chose, parce que ce damné sang ne veut pas s'arrêter. Seconde méthode dragonne:poser dessus un petit bout de kleenex (mon papi mettait un bout de papier Riz-la-croix pour les cibiches) et attendre que ça daigne s'arrêter. Et bien figurez-vous que cette ridicule griffure n'a pas cessé de pisser le raisinet tout le trajet (chaleur, pression de l'air? On était tout de même en hauteur, par rapport au niveau de la mer, ne pas oublier!) Et évidemment, j'étais pétée de rire, parce que je m'imaginais en cow-boy de la grande époque, blessé par un autochtone et rampant jusqu'à mon dernier souffle pour atteindre le poignée de la portière de la fameuse "Vue" de location.
Le comble, c'est que je n'ai même pas une cicatrice impressionnante à montrer (beaucoup de sang pour pas grand chose!)...
J'en vis des choses extraordinaires hein? (obligée de parler de mes coupures maintenant pour dire!)
Pour la dernière, pas trop de commentaires, mais c'est une photo qui montre les indiens, travaillant sur le site au Grand Canyon et remontant de la seule manière qui soit efficace de la vallée (la mule est d'ailleurs quasiment emblematique là-bas, même à la vallée de la Mort avec sa représentation pisturale, sculpturale et .. "photographicale" de l'attelage de la mine de Borax.
Parce que la sente, ça donne ça (en dessous) tout le long, pas très carrosable vous me direz.
Allez, trêve de parlotte, on va essayer de faire dans le "ménager" alors je vous laisse et vous souhaite une bonne journée.
Bonne journée et promis, je concocte une recette miracle pour faire le plein de clichés.
La dragonne