Expédition spéléo aux pays des nains

Publié le par Walsong

Bonjour!

 

Après la digression, utile je crois, suite des aventures de nos héros nordiques.

 

La transition entre les scènes  2 et 3 :

Wotan et Loge, fin prêts pour leur expédition "retrait d'espèces", les lumières s'éteignent, et à leur retour, c'est le royaume des Nibbelungen. Descente dans le monde d'en bas, scandé par la musique des nains forgerons (motif du peuple nain), retour du motif de l'Anneau, traité comme jubilation diabolique d'Albérich détenant le pouvoir et arrivée dans une caverne.

 

L'Or du Rhin : scène 3.

 

Le lieu : on le sait déjà dans la transition

Les personnages :  Wotan, qu'on ne présente plus, ainsi  que Loge et Albérich le nain maléfique, un seul "petit" nouveau: Mime, frérot pitoyable et un peu vil (pour être modeste) d'Albérich

 

Albérich fait son entrée,  traînant, style cro-magnon, son frangin Mime (souffre-douleur préféré, pétochard de première en passant)

Le chef des nains,  victime de la mode, s'aperçoit que son couvre-chef n'est plus tendance et choisit dans son dressing le Tarnhelm (coiffre permettant de revêtir n'importe quelle apparence ou de se rendre invisible) - Attention souvenirs perso à évoquer pour ce casque bizarre et ses propriétés - fin de l'aparté. Après quelques essayages, au détriment de Mime évidement, il s'en va montrer son nouveau bibi aux autres nains, histoire de calmer toute velléité de rébellion (c'est lui le boss et il faut se faire craindre de temps en temps)

 

Wotan et Loge arrivent sur ces entrefaites et son informés par Mime des dernières lubies de son mégalo de frère.

 

Albérich revient accompagné d'une suite imposante de nains-esclaves, chargés comme des baudets d'un fatras rutilant et sonnant de richesses diverses, qu'ils se mettent à son commandement à empiler  sur le sol du "hall du roi de la montagne". Et là, scandale! On s'absente cinq petites minutes et c'est pour trouver toutes les portes battantes et des étrangers salissant de leurs rangers crottés le parquet fraichement ciré !

 

Wotan et Loge expliquent qu'ils sont venus constater la rumeur selon laquelle il détiendrait une toute nouvelle source de revenu et de pouvoir suprême (saint Thomas et son adage!) Embobinage et pommade sont les maîtres mots  pour cette discussion plus que diplomatique.

Albérich, fanfaron et "m'a-tu-vu" de première, exhibe son couvre-chef et Loge saute sur l'occasion pour tester ses capacités (ça rappelle un certain chat botté). Le vil flatté se coiffe illico du Tarnhelm et se transforme à la demande, en serpent (classique de la mythologie norroise) puis, non pas en souris mais en... crapaud, que Wotan s'empresse de "maîtriser" sous son talon, lui ôtant son chapeau, tandis que Loge le ligote prestement (il a fait l'école de marine et pour les noeuds, ça aide un peu)

 

Wotan et Loge, traînant Albérich derrière eux comme un vieux sac à patates, entament le retour à la surface, accompagnés tout au long de leur remontée des motifs du renoncement, des nains forgerons, des géants, du Walhalla, de Loge et de la servitude (certains plus suggérés que développés)

 

Fin de la troisième scène!

Publié dans Wagner

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Q
T'imagine bien... pas de joues creuses ! :)))<br /> <br /> Prends soin de toi. Il fait très chaud ici.
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Q
C'est vrai qu'ils se recoupent tous.<br /> <br /> En tout cas, si tu as mal au genou, fais gaffe, ça peut être embêtant plus tard.<br /> <br /> Bisous, toi.
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<br /> T'inquiètes ma chevalière à la joyeuse goule (j't'imagine mal avec un côté vieille Rosinante éflanquée aux joues creuses désolée hé, hé)<br /> <br /> <br />
Q
Sourire... Tu vois, c'est ce qui m'a d'abord plu ici. Pas un manque de sérieux, non, parce que je crois que tu manies l'humour avec une précision toute chirurgicale pour faire passer ce qui fait mal.<br /> Au contraire, un sérieux qui te fait choisir parmi tes souvenirs et tes références, celles qui vont avoir le plus d'écho.<br /> <br /> ... Une merveilleuse façon d'enseigner. Moi, j'aime !<br /> <br /> Mais bon, laisse pas gonfler tes chevilles, s'pas ?<br /> C'est juste parce que j'ai l'habitude de dire ce que je ressens.<br /> <br /> Tu sais, le casque d'or que recherchait Don Quichotte, et qu'il pensait avoir trouvé avec son plat à barbe, c'était aussi un couvre-chef magique... :))<br /> <br /> Il le rendait invincible.
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<br /> T'inquiètes pour les chevilles (de toute façon c'est le genou à l'heure actuelle hé, hé)... j'ai du mal à me prendre au sérieux au point de me la péter.  Tu sais<br /> que le casque d'or du chevalier à la triste figure est de la même eau quant à la signification mythologique (tous les mythes se recoupent ma Quichottine)<br /> A plus, je file au reste des commentaires...<br /> <br /> <br />
W
A Zoelie<br /> Walsong (ou Wälsung pour être exact) te remercie grandement de ton commentaire qui ne fait que le conforter dans l'idée d'aborder la musique "sérieuse" par son opposé, l'humour et le décalage. Pour les concordances entre mythologie et transcription wagnérienne, je développerai plus tard cela (peut-être entre deux journées de ce "festival scénique" en un prologue et trois journées, pour casser un peu le rythme)<br /> <br /> P.S: pour les motifs détaillés d'une manière plus "académique" se référer à ma "bible" l'Avant-scène opéra<br /> <br /> Merci encore et paix à vous
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Z
Superbes descriptions, l'humour en plus... Ca me donne envie de reecouter mon GoldRhein, merci ! Je reviendrai me pencher plus en details sur l'analyse des motifs musicaux des que ce sera fait (le reecoutage, je veux dire;) ).<br /> J'aime beaucoup les explications sur les rapports de l'oeuvre de Wagner et la mythologie germanique ou nordique originale... Encore, encore !!!
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