DON GIOVANNI - Acte II -

Publié le par Sieglind

Bonjour !

Bon, le délire "chaînes en tout genre" étant passé, on va pouvoir retourner à nos dindons, un certain DG étant resté, la dernière fois qu'on l'a vu, en posture on ne peut plus inconfortable. Allez hop ! Au p'tit trot ! Et certains avaient raison, ça frustre un micro-article, je rongeais mon frein, j'attaquais les rênes même!



DON GIOVANNI -Acte II - Scène 1 à 6 -

Le lieu : Encore la rue du village. Décidemment les protagonistes ne vont pas sentir le moisi des vieilles penderies ! D'un côté on voit une cahute, mais pas n'importe laquelle, celle de la légitime de DG, Elvira, p'tit meublé loué quand elle s'est mise en chasse pour retrouver son plus que volatile de mari, certainement. (c'est même plus volage à ce niveau)

Les personnages :
Don Giovanni, une mandoline à la main (ça sent sa sérénade à plein blair)
Leporello, le diapason et les partitions sous le bras (vu que c'est le bonhomme à tout faire, pourquoi pas pupître humain, au point où il en est)
Donna Elvira, un peu normal, c'est son quartier tout de même.
Masetto, le jeune marié outragé, assisté d'une petite bande de potes bien décidés à faire passer le goût de la zibeline des autres au séducteur professionnel.
Zerlina, l'objet du délit dans ce procès expéditif

Quand le rideau s'ouvre, on trouve Don Giovanni en pleine explication avec Leporello :
"Peut-on savoir pourquoi Môssieur avance à reculons à c't'heure ?
- J'en ai plein les miches !
- Et de quoi si c'est pas indiscret ?
- Oh trois fois rien, juste qu'on ai voulu me ratatiner !
- Mais c'était pour rire, bêtasse !
- La prochaine fois, prévenez-moi, je me chatouillerais sous les bras, histoire que ça fonctionne plus vite parce que là... j'ai pas trop fait travailler mes zigomatiques !
- Allez, fais pas ton bourricot ! Tiens un p'tit billet pour t'acheter des Malabars
- C'est bien parce qu'ils ont sorti la nouvelle série des tatoos que je l'empoche mais gaffe à ce que ça ne se reproduise plus, ça serait la goutte d'eau qui met le feu aux poudres !
- Donc c'est reparti comme en quatorse !
- Si vous laissez tranquilles les musaraignes !
- Mais ça va pas... c'est mon air vitale, ma bouteille d'oxygène ça (on ne peut pas s'en passer pour respirer mais elles sont lourdes sur le dos ?)
- Vous en changez souvent... d'air je trouve... (un peu normal, un opéra avec un seul air... ça serait monotone)
- Mais c'est que je les aime toutes ! Si j'en préfère une, c'est de la goujaterie pour les autres non ? J'suis partageur, ça fait râler les lésineuses du c. valseur !
- En bref, z'êtes presque à canoniser. A part ça... de quoi vous vouliez me causer ?"

Et DG explique à Lepo qu'il a des vues sur la camériste de Donna Elvira. Un p'tit brin de femme pas mal roulé mais un peu soupçonneuse quant aux types de la haute. Etant donné qu'elle était aux premières loges pour mater les exploits du conjoint de sa patronne, on la comprend ! Comme elle sent son "riche-man" à cent pas,  il préfère se planquer sous des fringues un peu plus... plébéiennes pour tenter ses travaux d'approche... Donc, on intervertit les fringues, on simule les  manies de l'autre, et  Lepo devient DG et lycée de Versailles.

Pour tester ce plan, rien de plus logique que de tenter de voir si ça fonctionne sur la première belette qui se montre. Mauvaise idée pour Donna Elvira de venir prendre le frais (c'est son jour de vapeurs) et le valet déguisé se retrouve obligé de faire du gringue à celle-ci, pendant que son patron va taquiner de la camériste (en plus d'être trompée, elle est myope comme une taupe et à moitié sourdingue pour confondre, m'enfin...Alain Floufloulou n'était pas encore à la mode, on l'excuse côté binocle)

Après le valet, c'est au tour du patron qui nous lance son seul vrai air "vieni alla finestra" balade plus que napolitaine (mandoline comprise à la distribution)

Il est à deux doigts de conclure, la fenêtre s'entrouvre, quand Mazetto et des potes viennent pour régler des comptes avec le snobinard qui a voulu culbuter sa copine. Don Giovanni, pas en reste pour les idées géniales, se fait passer pour Leporello, vu qu'il a gardé la panoplie et envoie la troupe aux quatre coins de la scène, à bonne distance, pour pouvoir passer à tabac proprement ce pauvre Mazetto, qui comme une courge de concours agricole, vient de lui filer ses armes soi-disant pour que Lépo-Giovanni vérifie qu'il soit bien équipé face à une "pointure" don juanesque quant aux combats rapprochés.(là, franchement, il les mérite ses orions ! Plus bredin, vous me faites signe !)

Don Giovanni se barre, avant d'être reconnu et Zerlina trouve un copain affalé sur le pavé, le pif en sang et couvert d'ecchymoses et criant que Leporello a failli le faire passer de vie à trépas et que quelque part, c'est de sa faute à elle (implicitement suggéré ça, si elle n'avait pas craqué à "la ci darem la mano", rien ne serait arrivé). Elle le réconforte en lui parlant d'un remède spécial qu'elle connaît, elle l'a même sur elle (si c'est pas de l'invite ça, quand elle parle d"'onguent" et de "baume" souverain et qu'elle le produit elle-même, je ne sais pas ce qu'il vous faut comme allusion grivoise !)...

Fin de la scène six et on arrête, on verra la suite après... Bonne continuation

La dragonne

PS: encore un problème, comme au début de l'opéra, j'avais aussi perdu la fin de l'article (comme j'avais en plus oublié de faire une copie, j'ai dû me retaper ça de mémoire, donc on va dire qu'il y a quelques changements, pour ceux qui se rappellent le premier article)  Pfff ! les aléas du net de d'Over-Blog, faut avoir les nerfs solides, j'vous jure !


Publié dans Mozart

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R
Oui, certes, j'avais dit que je ne commentais pas tout mais le coup du "baume" mouah ah ah !
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S
Et c'"est du texto ! Lis le livret si tu doutes hé, hé. Bises Roanne
Z
J'aime bien la manière de Zerlina de remonter le moral des troupes !
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S
Celle-là... mine de rien, c'est pas une échappée du couvent des Oiseaux ! Bises Zordar
M
Démasquée sur le forum des Trognons, que nous ne sommes plus que deux ou trois à squatter, eh eh !Fichu OB qui plante une fois sur deux, que les abonnés ne sont pas prévenus de la parution d'un nouveau post... Bon de toute façon ces jours-ci je fais relâche.Re-bises, tiens !
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S
Tiens donc... j'ai essayé de fouiner chez toi, pas trouvé l'adresse du forum, sinon j'aurai été "espionner" hé,hé. Bises Milady
M
Bonjour Madame la Dragonne,Et un gros bisou espécial anniversarien pour vous aujourd'hui !
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S
Comment t'as su ?! T'es médium ? hé, hé Bises et merci lady
:
bonne saint Valentin pour toi et ton dragon<br /> surtout la souhaiter tous les jours et pas seulement aujourd'hui, l'amour n'a pas besoin de cadeau  seulement des bisous et c'est encore mieux<br />  bonne soirée, de très gros bisous
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S
Pourquoi un jour spécialement d'ailleurs hé, hé. Bises Lili