LA FLUTE ENCHANTEE - Premier test
Bonjour à tous
Revenons à la Flûte !
Alors ce test ? A votre avis… on va bien voir ça ! Mais comme c’ est des mecs, je me fais pas trop d’illusion ! (ç’aurait été des nanas, ils se seraient régalés à nous voir nous planter lamentablement aux travaux pratiques sauf - et encore, ça dépend de notre couleur capillaire - si on faisait un stage dans le fameux établissement dont j’ai balancé le programme il y a deux jours)
Donc, on s’était arrêté au départ de la scène de Sarastro et de Tamina et là, le décor changeait pour révéler une grande salle à l’intérieur du temple (toujours des pattes de mouches pseudo-égyptiennes aux murs, des statues de bons hommes avec une serviette de bain autour de la taille et une tête de bestiau, enfin tout le toutim, pour faire ressembler le truc à la tombe de Toutankarton quand l’inventeur de la pilule… quoi qu’est ce que j’ai dit ?... Bin oui Carter c’est pas lui l’inventeur des lendemains chantants de nos petits boyaux ?... Ah bon, j’croyais…. Donc revenons à nos moutons !
Deux prêtres entre conduisant Tamino et Papageno a qui on a ôté les bandanas sur les yeux. L’orateur, agitant des chaînes pendant que les deux entogés font des « houuuuuu ! » pour qu’ça soit plus impressionant, lance d’une voix gutturale à la Vincent Price dans les Contes de la Crypte :
« On s’pose là ! Au coup de gong vous filez par là et vous mouftez pas, gaffe ! » – oui, je sais c’est un peu laconique, mais même avec plus de mots dans le livret il en dit pas plus.
Il sort accompagné des deux figurants et laissent les deux héros en tête à tête
« Eh ! Tami !
- Chut !
- J’peux penser tout haut quand même ! En plus rien à s’mettre dans le gosier dans c’te piaule !
- Suffit de d’mander ! – balance une petite vieille sortant du plancher (allez savoir pourquoi à c’t’âge elle se paye l’escalade d’une échelle celle-là !)
- Eh belle gosse ! - moui ! gérontofile en plus d’être locace l’emplumé ! – si c’est le service d’étage, doit pas y avoir foule ici ! Fais sisite là, et on va faire causette. Quel âge que t’as ?
- 18 ans et 2 minutes - texto, là aussi.
- Mais t’es trognonne toi tu sais ! T’as un galant ?
- Sur ! Un peu plus d’heures de vol mais mignon. Papageno qu’il s’appelle !
- Attends voir… j’ai peur de comprendre… Tu t’nommerai pas par hasard…"
La petite vieille s'en va comme elle était venue; sans lui donner le temps de finir-
Papagena
A ce moment, les trois louveteaux du début de l’opéra, descendent des cintres sur un char à banc décoré comme pour le Bœuf Gras, tenant la flûte de Tamino et les clochettes de son compagnon, ainsi que deux plateaux télé. Après avoir encouragé Tamino et conseillé à Papageno d’en faire autant, ils les laissent boulotter en paix.
Papageno joue du Bolino pendant que Tamino souffle dans son flûtiau, alors qu’entre Pamina (bon sang , la scène a pas le temps de refroidir avec toutes ses allées et venues !). Elle s’adresse à son amoureux :
« J’ai entendu qu’tu m’sifflais alors me v’la !
- …. – ça c’est Tamino.
- T’es devenu aphone à force de souffler dans ton roseau ?
- ….
- Si j’te gêne t’as qu’à me l’dire ! J’ai fait un truc qui t’a pas plu ? T’en as déjà marre de moi ? (à chaque question, Tamino répond par... rien du tout)
– C’est malin, maintenant j’ai mon mascara qui coule ! C’trop la honte ! J’vais m’cuiter et prendre des somnifères si c’est comme ça ! »
Et elle sort en cherchant la porte pour la claquer, mais manque de bol dans les temples pseudo-archaïco-égyptiens, y en a pas, aussi elle mime l’action (mais c’est moins dramatique, c’est sur !)
Le gong retentit alors, et Tamino fait signe à Papageno qu’il faut y aller. Il lui répond qu’il prenne les devants, il aura un peu de retard ; la bouffe c’est sacré ! Il change « un peu » d’avis quand il voit se pointer des lions (bin oui des lions, cherchez pas c’est du Mozart) et file quinze nœuds pour rejoindre Tamino.
Papageno fuyant
La scène change de nouveau et on se retrouve à l’intérieur d’une pyramide (Kheops, Khephren, Le Louvre ?)
Le chœur accueille l’arrivée de Tamino pendant que Sarastro lui serre la paluche pour avoir réussi le premier test. On amène Pamina à qui on a bandé les yeux (c’t’une manie chez eux !) On la détache et tout le monde la boucle, même les musiciens dans la fosse.
« C’est quoi encore ce délire? – s’inquiète la gamine - Où qu’il est Tamino ?
Il vient te faire un poutou pass’k’il se fait la belle. – répond Sarastro.
C’pas vraiiiii ! J’parie que t’as même pas pris ta p’tite laine ! J’le sens pas le truc… il va t’arriver des bricoles…
Faut qu’j’y aille Bibiche ! T’inquiète j’ai mon sous-pull – là il peut de nouveau l’ouvrir le jouvenceau – commence le canevas, j’sais pas quand j’vais rentrer !
Pamina est emmenée par deux prêtres, pendant que Sarastro et sa belle équipe conduisent Tamino à un autre temple.
Je m’arrête là parce que ça commence à faire un peu long non ? Et en plus on sait déjà que l’un des participants a réussi. Demain, on verra ce que Papageno et sa langue trop bien pendue nous réservent.
Hé, hé, j’m’amuse moi, à faire des coupures à l’américaine (c’est vrai ils ont toujours le chic pour couper les scènes au moment où on s’y attend le moins). Par contre pour la pub, faudra changer de chaîne pass’ke c’est pas le genre de la maison.
Bonne journée et à plus tard !
La Dragonne