Nom de code : Wälsung

Publié le par Walsong

Bonjour !

 

Après une fin de semaine un  peu mouvementée (j’ai ouï dire que des gremlins avaient perturbé le réseau ces derniers temps), Walsong, ayant récupéré sa cape chez le teinturier et son armement chez le rémouleur, se retrouve fin prêt pour continuer son périple aux rives du Rhin.. Donc voici…

 

La Walkyrie – acte II –

 

Lieu : la « riante » campagne wotannienne avec ses rochers et sa végétation bien sauvage.(le rustique c’est très tendance ici)

Personnages : Wotan, Brünnhilde une de ses walkyriennes filles (et sa chouchou), Fricka montée sur son char tiré par… des béliers (bin v’la aut’ chose !), Siegmund, Sieglind et Hunding le mari bafoué. Ah ! j’oubliais un animal cette fois-ci : Grane, le cheval de Brünnhilde.

 

- On va peut-être re-tronçonner cet acte, comme le précédent, car il est encore une fois très dense et plein de pas très bonnes choses -

 

Le prélude reprend les motifs de la fuite et de l’épée, pour laisser place à celui de la chevauchée alors qu’on voit apparaître Wotan et sa fifille Brünnhilde tous deux vêtus pour le combat (on pourrait imaginer d’ailleurs une séquence d’habillage à la Rambo sur la musique, mais, vu mon style, je pencherai pour la version revue et corrigée de Hot Shot.).

 

Les nouvelles vont vite ici, et Wotan est déjà au courant pour la « bavure » des jumeaux (remarquez il n’a pas de mérite : : Il est un dieu. 2 : Ses corbeaux le tiennent informé au fur et à mesure de tout ce qui se passe ici-bas). Donc ils sont fin prêts tous les deux pour la castagne, parce qu’évidemment, Hunding, le méchant, n’a pas digéré le fait de s’être fait piqué sa meuf – On a tout de même sa fierté, même si on est une parfaite crapule ! Il demande à sa fille de faire chauffer le moteur de Grane et de vérifier que le coffre est vide (ils vont avoir à charger quelques guerriers morts – Hunding de préférence -  pour décorer le Walhalla). Toute fiérote, elle part en gambadant (style la petite sœur potiche du générique de la « Petite Maison dans la Prairie » - sans la gamelle dans la luzerne),  avant de disparaître, elle prévient son paternel que sa légitime arrive à fond les ballons sur son char et qu’elle a pas l’air moulant ! Elle préfère éviter la Ben Hur en jupon – elle la « kife » pas trop et c’est réciproque (un peu normal là aussi, elle est quand même le fruit des amours adultères de Wotan et Fricka représente les liens plus que sacrés du mariage !)

 

Fricka, montée sur ses grands chevaux mais descendue du char, commence - comme la scène 2 de l’Or – à reprendre la tête à son mari, lui expliquant qu’elle a reçu un sms de Hunding : « vien médé » (j’ai demandé comment on parlait le smsien autours de moi). Wotan s’explique en parlant : amour, devoir et naissance militairement stratégique des jumeaux. Elle lui répond qu’elle sera la risée de tout le gratin divin et humain, s’il n’intervient pas et ne se débarrasse pas des deux fautifs et qu’en plus, s’il aime la soupe à la grimace, il va être servi, et à tous les repas et qu’il aille retenir une chambre à l’hôtel du « Cul Tourné » pendant qu’il y est parce qu’elle n’est pas d’humeur !

 

Que voulez-vous répondre à ça ? Il s’incline (mais c’est dur, la terre est basse ! comme on dit chez nous). Il voit ses espoirs de faire récupérer l’Anneau par sa lignée s’évanouir en fumée. Fricka repartie sur les chapeaux de roue, Brünnhilde revient. Wotan commence à parler retraite et évoque la fin de son mandat et de celui de tous les dieux par la même occasion. En plus il vient de recevoir un faire part de naissance : « Monsieur et Madame Albérich sont heureux de vous faire part de la naissance de leur fils  … ». C’est pas son jour, il aurait mieux fait de rester couché !

Brünnhilde constate sur sa feuille de route que son planning vient d’être chamboulé et qu’elle doit : a) Ne plus aider son demi-frère (et oui, c’est bien son demi-frère, puisqu’ils ont le même père !) b) Le laisser se faire trouer la panse (la raison d’état, encore et toujours la raison d’état).

 

Elle obéit à son papa, mais on sent que le cœur n’y est pas. C’est en traînant la savate qu’elle commence à s’éloigner (motif de la chevauchée,  mais il manque un peu de peps) alors qu’on entend les jumeaux arriver (motif de la fuite)…

 

Petite pause ? Oui, point trop n’en faut ! Je vous servirai le reste du menu après un petit trou normand virtuel.

 

A plus tard

 

Walsong

Publié dans Wagner

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W
Oups! Flag!<br /> Mea culpa, mea maxima culpa!<br /> Tout comte fait, non, c'est pas ma faute, c'est la télé! J'explique plus haut (à gauche)<br /> Fa core!<br />
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Z
Salut, Wal, je vois que tu es passé par chez moi...<br /> Ca fait longtemps que je n'ai plus fait de vélo, mais la prochaine fois, oui, j'en descendrais bien pour voir comment je pédale !<br /> <br /> A part ça, il se prolonge un peu le trou normand, il serait pas en trin de devenir une petite pause nocturne, par hasard ?
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