OTELLO (suite)

Publié le par Sieglind

Bonjour!

Alors... vous avez eu le temps de digérer le début d'Otello? Tout d'abord, et comme je n'aurai pas dit mieux, surtout moins "doctement", je laisse l'explication de la devinette sur les tableaux représentants Venise en temps de guerre ou de paix à Lili, merci ma grande de me pré-mâcher le boulot comme ça (je crois que je vais peut-être instaurer ça, pour ma rédaction d'article... "on dirait" que vous seriez mes nègres en écriture hein?)

"Voila une explication

Le livre (la bible) est tenu à gauche et il est fermé dans les représentations plus anciennes. C'est seulement dans la seconde moitié du 14ème siècle que le livre tend à s'ouvrir. On doit tenir pour infondée la théorie très répandue, selon laquelle le livre ouvert signifie la paix et le livre fermé la guerre. On dit aussi que la théorie du livre fermé est celle en usage dans les lieux frontaliers et en danger.
En réalité, le livre toujours fermé et parfois avec les fermoirs bien visibles était la norme jusqu'à la 2ème moitié du 14ème siècle, c'est-à-dire durant toute la période gothique.
A partir de la Renaissance, à l'inverse, le livre est plus souvent ouvert, portant la phrase consacrée "Pax Tibi Marce, Evangelista Meus" (ou d'autres inscriptions : Forteria leoni...).

Tu es satisfaite de l'explication que je viens de trouver sur le net? c'est la même que la tienne?"

Evidemment, la guide qu'on a eu, lors de notre ballade là-bas avec la société de dragon, n'a retenu évidemment que l'anecdote "ouvert-fermé" ça plaît mieux aux gens du coin il paraîtrait.

Bon, trève de plaisanterie... passons à la rigolade, on finit l'acte un d'Otello et on verra la suite, si j'ai de la "marge" d'accord? Sinon... on attendra la semaine prochaine. Allez zou!

OTELLO de G. Verdi - Acte I (suite)

Desdemone et Otello (beau couple hein?)

Donc, même lieu, le port avec son troquet, les remparts, la tempête dans le lointain... on assiste au bourre-pif magistral de Cassio et Montano (tout ce bastringue organisé par un Iago sournois et venimeux comme on les aime dans les rôles de méchants)

Un personnage supplémentaire, à la scène trois: Desdémone, la zibeline d'Otello.

Avec tout ce tintouin, Otello se pointe, un peu vénère qu'on le dérange pendant qu'il changeait ses fringues à essorer contre une grenouillère télétubbies en éponge (je ne sais pas vous, mais ça me plaît bien le look qu'il aurait dedans)

"C'est pas fini ce bo...xon! Vous me jouez la reconstitution de la tripotée mise aux Sarrasins ou quoi? Et Iago, mon pote - (c'est c'laaa ouiii...) - fais moi un topo pour expliquer c'te kovantchina*
- J'en suis autant retourné qu'toi son altesse! Et que ça causait, que ça blaguait en sirotant sa verveine-menthe et d'un coup, on a droit à une avoinée de troisième mi-temps! M'est avis que c'est la verveine qu'était pas coupée.
- Cassio.. t'as pas honte de t'oublier comme ça, y a les chiottes pour ça! (alors là, texto: "De toi même à ce point oublieux?...", si ça ne veut pas dire qu'il s'est fait dessus... enfin pour ma version, ça me convient très bien, hé, hé!)
- S'cusez patron mais je préfère jouer les grandes muettes..
- Et Montana qui pisse le raisiné! Là, ça y est, j'ai les abeilles! (c't'un sanguin le type)"

Desdémone, se frottant les yeux et le doudou à la main fait son entrée en grenouillère Petit Poney (je lance la mode "soirée-pyjama" à l'opéra!)

" En plus t'as réveillé ma copine! Dire que j'avais mis trois heures à l'endormir en lui chantant des berceuses (oui... on va dire ça, petit canaillou) , tout ça fichu en l'air! Pour la peine, t'es dégradé, fais une croix sur ta solde de capitaine!"

Cassio balance son épée par terre et ce serpent de Iago en profite pour la donner à un soldat en bavant presque de jubilation

Otello conclut la scène en renvoyant tout le monde dans ses quartiers, et en chargeant la troupe de "rétablir le calme" dans la ville (un bon coup sur la tronche ça équivaut à une camomille ou un cacheton de benzodiazépine quelconque j'ai l'impression chez lui) Par la même occasion, il en profite pour signaler qu'il ne décarrera pas des lieux tant que tout ce bazar ne sera pas réglé. Il reste donc seul sur scène avec sa copine et on a droit à la scène trois, dite d'amour

"Heureusement que t'es là, ma puce, j'en ai raz le goulot des bagarres!
- Dire que tu ma racontais tes journées de boulot - (le boulot chez un guerrier, c'est baston, écharpage, sièges diverses, passages au fil de l'épée... enfin la routine quoi!) - et ça me faisais flipper. J'ai pas mal versé ma larmichette aussi, quand tu m'as décrit ton patelin, le désert, et ton esclavage, Gladiator à côté, c'était d'la rigolade!
- C'qui fait qu'on se compléte vachement: tu en pinçes parce que j'ai dérouillé et moi parce que tu me passes les pansements.Ramène tes ballots (tes lèvres en charentais) que j'te fasse une prophylaxie (j'aime bien le baiser, version fourmi moi hé, hé)"

Evidemment, aucun cliché ne nous est épargné et le ciel se dégage au fur et à mesure de cette sérénade, pour laisser place aux étoiles et clair de lune de circonstance. Et pendant ce temps, ça se bécote, ça se lèche la pomme en veux-tu-en-voilà, alors que la dulcinée commence à se peler de froid et signale qu'elle serait mieux sous la couette et qu 'Otello est en pleine crise "bécotivore" (ça va "mal" se finir dans les coulisse, je ne vous dit que ça! Vous imaginez la scène, Otello et Desdémone s'envoyant en l'air au milieu des machinistes en train de baisser le rideau? Voilà une chose qui mettrait de l'ambiance, il n'y a pas à tortiller! Surtout pour dégraffer les... grenouillères hé, hé!)

Voilà, acte fini et je préfère arrêter, même avec les scènes courtes du deuxième acte, ça ferait désordre. Alors à bientôt pour la suite et bonne fin de semaine à tous.
La dragonne

PS: un autre petit jeu sur Venise du coup... qu'est-ce que représente la proue des gondoles? (ça aussi, c'était une question posée lors de  notre rallye organisé dans la cité sur pilotis) Tous à vos photos des barcasses et au plan de Venise... ça, ça peut vous aider...

-=-=-=-=-

* Bin oui, j'ai appris que Kovantchina, c'est pas le nom d'une musaraigne russe, dans l'opéra, mais le mot "chienlit" bazar, désordre, carnaval... etc..comme quoi! D'ailleurs, ça me rappelle un pub sur l'enseignement de l'anglais où on voit une famille de quatre personnes, parents à la Lequenois compris, en train de jouer les chien de plage arrière au son de l'auto-radio, parce que le morceau balance. Sauf qu'on a droit à la tronche des deux mômes à l'arrière, style regard de connivence, parce qu'eux savent ce que veulent dire les paroles cadencées..; (des fuck des ass... etc... voyez le topo). Et ça, même si je n'ai jamais appris l'anglais... bizarrement je pige (on pige toujours en premier les "gros-mots" dans une langue étrangère vous avez remarqué)




Publié dans Verdi

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
Z
En charentais je ne connaisais pas les ballots.Par contre je connais la gueunasse mais c'est une autre histoire !
Répondre
S
Moui... en effet hé, hé. Bises Zordar.
A
Salut à toi Sieglind, la martyre du lyrique !!!<br /> Et oui j'ai lu aussi quelques coms, j'ai même relevé quelques messages subliminaux entre toi et Roanne, hé hé hé !!!<br /> Bon alors elle l'a eu sa tétine la Desdémone, ou bien ???<br /> Désolé j'ai pas pu résister, hé hé hé !!!<br /> Bon ok je sors !!!<br /> Bisous et bonne journée, Adû
Répondre
S
Morte de rire! Petit filou va! Bises tout de même.
C
farfelu rimant avec barbu poilu alors je suis passé ici : à revoir souvent !
Répondre
S
Bienvenu étranger hé, hé. Bonne journée Cactus
Z
Petit coucou du début de semaine a la dragonne..<br /> bonne semaine a toi bisous<br /> zofie
Répondre
S
Bises ma Zofie et bonne semaine.
L
J'ai eu mon flash !!!!!! La scène, c'est pas dans «Ça» ? En tout cas, ça serait possible, vu le personnage de Beverley. Non ?
Répondre
S
Je dois reprendre le bouquin... laisse moi de la marge hein? hé, hé. Bises Lady Domi