LA CLEMENZA DI TITO - Acte II - Suite
Bonjour !
Allez, le dernier tournant avant le virage comme disait Mémé ! Enfin, je parle de la semaine, parce que pour Titus, m'étonnerait fort que je finisse aujourd'hui (ou alors, préparez le lit de camp et les rations de survie, ça risque de vous occuper un bon bout de temps !). J'me tâte pour savoir si, en intermède entre le prochain opéra et celui-ci, je ne devrais pas causer gaffes et poticheries dragonesques, ça fait un bail que je ne l'ai pas fait ! (mais on a du temps, vu que notre cher Titus est encore en train de se prendre le chou pour savoir s'il sacrifie son meilleur pote à la tradition des jeux du cirque où s'il efface son ardoise – là, ça serait même un tableau noir format amphi, vu le passif du coco !)
Allez, allons-y Alonso !
LA CLEMENZA DI TITO – Acte II (suite)
Le lieu : La salle des audiences publiques, avec son pliant doré au papier alu (vous savez... celui de la marmotte), son kit camping disco pliable – même quand on est installé devant, car je vois bien le bastringue se replier avec les convives et leurs couverts au moment de déguster les « merguez-Ricard » moi – enfin, reportez-vous à la description dans l'autre article, pour vous remettre ce chef d'oeuvre esthético-décoratoire en tête.
Les personnages
Titus, normal il est en plein brainstorm avec son égo
Publius, son préfet, revenu voir si son chef s'était enfin décidé à signer son poulet.
Sextus, paré de charmants bracelets fantaisie avec leurs breloques (les gardes)
A la scène huit, Titus est donc en train de se taper la tête contre les colonnes « doryphoriques » (cherchez toujours pas;.. ça va vous miner sinon) en se demandant c'qu'il a bien pu faire au barbu pour mériter tout ça.
« Mais c'est dégueu ! Tout c'temps là, il m'a joué le couplet du meilleur pote pour me faire un tour de cochon pareil ! - (Moui... on peut penser que tenter de trucidouiller son copain, c'est un tour de cochon... c'est le moins qu'on puisse dire) -. Mais qu'est-ce que j'attend moi, mon bic à la main ?! Allez... une p'tite croix... enveloppé c'est pesé ! - (il suspend son geste comme le temps son vol, mais en moins gracieux côté image) -
...Par contre, j'ai pas eu sa version... ça m'enquiquine un peu de l'envoyer se faire bouffer en direct-live par des lions sans connaître ce qu'il lui a pris de jouer les Brutus - (ave Cesar ! ... l'autre, celui d'Astérix) - J'vais entendre sa version et après...j'l'envoie tout de même servir de planche à s'faire les griffes ! »
D'un geste il signale au planton-figurant qu'il arrête de se curer le nez en attendant que ça se passe et qu'il file chercher le condamné.
Il reprend son monologue torturé.en constatant que le clodo du coin est mieux barré que lui, étant donné qu'il n'a pas à savoir qui l'aime ou ne peut pas le sentir, vu que tout le monde est franc comme l'or avec lui (sans lui en donner pour autant... de l'or). Chez les gens de la haute, c'est une autre paire de manche ! On ne sait jamais ce qui se cache dans la tête de leurs potes ou connaissances (une fois qu'ils se touchent le pif avec les genoux dans leurs courbettes, pas évident de lire quoi que ce soit dans le blanc d'leurs mirettes de toute façon)
- D'ailleurs, désolée de le dire, mais j'ai encore rit quand le type sort qu'il est moins bien loti qu'un pouilleux « dont les flancs grossiers sont entourés d'une laine rugueuse », parce que j'imaginais le bouseux en question avec juste une bande molleton crado entourant sa taille.. et tout le bazar à l'air, vu qu'il n'a pas parlé de ce qu'il portait en dessous... des flancs... comme il dit. Je sais, c'est encore mon esprit mal tourné qui fait des siennes, mais réduire son apparence vestimentaire à une ceinture Gibaud, ça m'a semblé plus que réducteur pour décrire un mendiant de village tout de même ! -
Comme il en a marre de se triturer le neurone le blond (pourquoi il ne serait pas blond lui aussi d'ailleurs, ce n'est pas signalé dans le livret ça), il goualle vers le fond de la scène qu'il y a un peu de laisser-aller question obéissance ansillaire à ses ordres (un préfet d'empereur romain, c'est du personnel de maison, mais avec des galons non ?)
Réaction quasi immédiate de Publius qui réapparaît (il a peur pour ses fameux galons certainement) Titus lui signale que c'est Sextus qu'il aurait préféré voir se pointer, mais l'autre lui répond que les gardes sont tous occupés à exécuter ses ordres et que ça fait pas trois minutes qu'il a demandé d'aller le chercher (trois minutes, version lyrique... avec des tirades à répétitions etc... en rajouter bien une grosse dizaine, sauf si le chanteur est pressé de sortir de scène pour un besoin naturel, cela va de soi !) D'ailleurs, il le voit tourner le coin, il va arrêter de criser son Auguste !
Titus, à l'annonce de l'arrivée de son ex-pote (une tentative d'assassinat, ça refroidit toujours un peu une longue amitié) a tout de même un coup de « revenez-y » en pensant au bon vieux temps où ils faisaient les quatre-cents coups ensemble. Mais il se reprend, faut lui faire piger qui est le patron tout de même non ?!
Sextus, à peine sur le seuil, fait arrêt sur image. Les deux ex-potes se jaugent mutuellement, pendant que Publius observe leurs réactions du coin de l'oeil :
« Bin m... alors ! Il en tire une tronche le Titus !
- On peut pas dire que ça défroisse les traits un complot ! Quelle face de pet il se tape Sextus !
- Pas prêt de se décider l'empereur, vu que c'est évident qu'il a du mal à passer au blanco leur amitié !
- Viens par ici, j'vais pas hurler pour te causer ! (chanter fort, si, mais c'est de l'opéra, ça change tout !) Les oreilles, ça se lave, comme le reste ! Allez, ramène ta couenne ! »
On peut pas dire que ça soit un échange d'idées fructueux pour l'instant, étant donné que tout le monde y va de sa tirade sur ses propres états d'âme ou ceux des autres ! On a droit à tout le nuancier des sentiments classiques évidemment : constat du mutisme de l'accusé, donc aveu de son crime, (celui-ci d'ailleurs cherche désespéremment son téléporteur pour se retrouver sur l'Enterprise tellement il est mal à l'aise ; faute de mieux un trou de rongeur suffirait, mais allez trouver une souris aux incisives assez costaudes pour grignoter du marbre, pas évident !), pitié non gérable de Titus pour le pauvre mec... etc.
Comme ça ne fait pas avancer le schmiltruc pour autant, Titus se décide enfin à interroger Sextus :
« Dis-moi pas qu'c'est pas vrai ! T'as voulu me zigouiller ? Qu'est-ce que j'ai bien pu faire pour que tu veuilles jouer les impérial-killers ? Y'a p'us d'jeunesse ! A qui peut-on se fier, non de d'la ! Tout fout le camp ! (j'épargnerais la suite de la tirade genre... faudrait une bonne guerre... Ah ces jeunes tous des voyoux.... z'ont pas reçu assez de torgnoles gamins etc... ça vire aux déclamations de la génération précédente sinon)
- N'en jettes plus, la cour est pleine !Tu t'imagines que j'sais pas ce que je viens de faire ? - (c'est à dire ruiner sa vie sociale, amicale, amoureuse... sa vie tout court d'ailleurs) - . J'me tape une honte titanesque, abyssale même ! Rien qu'à te regarder, ça pique les yeux ! Autant que tu me tire une balle directo dans la cafetière, pour arrêter les frais ! Ou alors... prête-moi ton canif que je me fasse sepuku, c'est marre !
- T'arrêtes de faire reluire le carrelage avec tes g'noux et ta tignasse et tu te lèves pour que j'te vois le blanc des yeux ! Tiens tu m'fais pitié ! Tu vois où ça t'a mené c't'histoire ? Une vraie loque ! Et tu voulais quoi en faisant ça ? Mon pliant impérial ? Puissaaaance et gloiiiiireuuuu ? Daaaalllaaaaas, ton univers impitoya-a-bleuuuu ! On n'est pas dans un sitcom à rallonge mon pauv'gars ! - (quoi que..; vu mes longueurs...) - Et d'abord t'es vraiment sur de vouloir être calife à la place du calife ? – (comme on dit, » n'envie jamais ton voisin, tu ne sais pas ce dont tu hériterais »...) -
- Mais c'est pas ça qui m'a motivé ! J'suis un mou, c'est tout !
- Euh, expliques, t'es pas très clair là...
- J'aimerai biiiiin, mais j'peux poiiiiint...
- Bon, si ça peut te mettre à l'aise, on oublie que j'ai la couronne de laurier-sauce sur la caboche, pouf-pouf ! On dirait qu'on est encore potes et tu déballes hein...
- Mais...
- Me fais pas l'affront de me prendre pour une pomme ! J't'ai tout dit moi, quand ça n'allait pas, faudrait p't'êt' pas l'oublier non plus !!!
- Pourquoi j'suis né du pied gauche moi ! La fée s'est prise les ripatons dans la carpette et s'est penchée un peu trop fort sur mon berceau ?! J'vois que ça pour expliquer mon manque-de-bolisme !
- J'attends !... On va pas y passer la Noël tout de même !
- J'suis coupable ! J'ai une vengeance divine aux miches (façon Ulysse ou façon Hercule ?) A la distribution des rôles de la pièce qu'ils aiment bien monter les « olympiens » j'ai eu celui du traître, désolé !
- Tu te fous de ma g... ?! T'appelles ça une explication ?! Tiens, tu me saoules ! Tu veux clamser... grand bien te fasse ! Mâtons !!! Virez-moi ce type, il me sort par les yeux !
- Juste un p'tit bisou pour la route...
- J'te cause plus, t'es plus mon copain !
- En souvenir du bon temps... allez... sur la mimine, ça suffira... - (façon Robin des Bois de Disney, pour lui gober le rubis qu'il a sur la bagouse ?) - Même pas peur de décaniller ! Le seul truc qui m'enquiquine, c'est de savoir que je finis dans le costard d'Iznogoud !... Bon, tu fais la tête, ça se comprends... je file... j'ai un TGV à prendre (tigre à grande voracité)
Il sort. Et nous aussi, parce qu'avec cette conversation, ça fait pas mal question longueur encore une fois. On se retrouvera la prochaine fois à la scène onze pour un autre monologue de Titus (décidemment, il aime bien se prendre la tête ce type !) et l'arrivée de la méchante, ça risque de faire avancer l'enquête de l'Auguste ça !
Bonne fin de semaine, et à bientôt, je file (à la cafetière entre autre, mais rassure-toi Grenouille, je n'en ai pas fait chauffer depuis que j'ai commencé l'article, là, c'est le réconfort après l'effort, logique non ?)
la dragonne
Allez, le dernier tournant avant le virage comme disait Mémé ! Enfin, je parle de la semaine, parce que pour Titus, m'étonnerait fort que je finisse aujourd'hui (ou alors, préparez le lit de camp et les rations de survie, ça risque de vous occuper un bon bout de temps !). J'me tâte pour savoir si, en intermède entre le prochain opéra et celui-ci, je ne devrais pas causer gaffes et poticheries dragonesques, ça fait un bail que je ne l'ai pas fait ! (mais on a du temps, vu que notre cher Titus est encore en train de se prendre le chou pour savoir s'il sacrifie son meilleur pote à la tradition des jeux du cirque où s'il efface son ardoise – là, ça serait même un tableau noir format amphi, vu le passif du coco !)
Allez, allons-y Alonso !
LA CLEMENZA DI TITO – Acte II (suite)
Le lieu : La salle des audiences publiques, avec son pliant doré au papier alu (vous savez... celui de la marmotte), son kit camping disco pliable – même quand on est installé devant, car je vois bien le bastringue se replier avec les convives et leurs couverts au moment de déguster les « merguez-Ricard » moi – enfin, reportez-vous à la description dans l'autre article, pour vous remettre ce chef d'oeuvre esthético-décoratoire en tête.
Les personnages
Titus, normal il est en plein brainstorm avec son égo
Publius, son préfet, revenu voir si son chef s'était enfin décidé à signer son poulet.
Sextus, paré de charmants bracelets fantaisie avec leurs breloques (les gardes)
A la scène huit, Titus est donc en train de se taper la tête contre les colonnes « doryphoriques » (cherchez toujours pas;.. ça va vous miner sinon) en se demandant c'qu'il a bien pu faire au barbu pour mériter tout ça.
« Mais c'est dégueu ! Tout c'temps là, il m'a joué le couplet du meilleur pote pour me faire un tour de cochon pareil ! - (Moui... on peut penser que tenter de trucidouiller son copain, c'est un tour de cochon... c'est le moins qu'on puisse dire) -. Mais qu'est-ce que j'attend moi, mon bic à la main ?! Allez... une p'tite croix... enveloppé c'est pesé ! - (il suspend son geste comme le temps son vol, mais en moins gracieux côté image) -
...Par contre, j'ai pas eu sa version... ça m'enquiquine un peu de l'envoyer se faire bouffer en direct-live par des lions sans connaître ce qu'il lui a pris de jouer les Brutus - (ave Cesar ! ... l'autre, celui d'Astérix) - J'vais entendre sa version et après...j'l'envoie tout de même servir de planche à s'faire les griffes ! »
D'un geste il signale au planton-figurant qu'il arrête de se curer le nez en attendant que ça se passe et qu'il file chercher le condamné.
Il reprend son monologue torturé.en constatant que le clodo du coin est mieux barré que lui, étant donné qu'il n'a pas à savoir qui l'aime ou ne peut pas le sentir, vu que tout le monde est franc comme l'or avec lui (sans lui en donner pour autant... de l'or). Chez les gens de la haute, c'est une autre paire de manche ! On ne sait jamais ce qui se cache dans la tête de leurs potes ou connaissances (une fois qu'ils se touchent le pif avec les genoux dans leurs courbettes, pas évident de lire quoi que ce soit dans le blanc d'leurs mirettes de toute façon)
- D'ailleurs, désolée de le dire, mais j'ai encore rit quand le type sort qu'il est moins bien loti qu'un pouilleux « dont les flancs grossiers sont entourés d'une laine rugueuse », parce que j'imaginais le bouseux en question avec juste une bande molleton crado entourant sa taille.. et tout le bazar à l'air, vu qu'il n'a pas parlé de ce qu'il portait en dessous... des flancs... comme il dit. Je sais, c'est encore mon esprit mal tourné qui fait des siennes, mais réduire son apparence vestimentaire à une ceinture Gibaud, ça m'a semblé plus que réducteur pour décrire un mendiant de village tout de même ! -
Comme il en a marre de se triturer le neurone le blond (pourquoi il ne serait pas blond lui aussi d'ailleurs, ce n'est pas signalé dans le livret ça), il goualle vers le fond de la scène qu'il y a un peu de laisser-aller question obéissance ansillaire à ses ordres (un préfet d'empereur romain, c'est du personnel de maison, mais avec des galons non ?)
Réaction quasi immédiate de Publius qui réapparaît (il a peur pour ses fameux galons certainement) Titus lui signale que c'est Sextus qu'il aurait préféré voir se pointer, mais l'autre lui répond que les gardes sont tous occupés à exécuter ses ordres et que ça fait pas trois minutes qu'il a demandé d'aller le chercher (trois minutes, version lyrique... avec des tirades à répétitions etc... en rajouter bien une grosse dizaine, sauf si le chanteur est pressé de sortir de scène pour un besoin naturel, cela va de soi !) D'ailleurs, il le voit tourner le coin, il va arrêter de criser son Auguste !
Titus, à l'annonce de l'arrivée de son ex-pote (une tentative d'assassinat, ça refroidit toujours un peu une longue amitié) a tout de même un coup de « revenez-y » en pensant au bon vieux temps où ils faisaient les quatre-cents coups ensemble. Mais il se reprend, faut lui faire piger qui est le patron tout de même non ?!
Sextus, à peine sur le seuil, fait arrêt sur image. Les deux ex-potes se jaugent mutuellement, pendant que Publius observe leurs réactions du coin de l'oeil :
« Bin m... alors ! Il en tire une tronche le Titus !
- On peut pas dire que ça défroisse les traits un complot ! Quelle face de pet il se tape Sextus !
- Pas prêt de se décider l'empereur, vu que c'est évident qu'il a du mal à passer au blanco leur amitié !
- Viens par ici, j'vais pas hurler pour te causer ! (chanter fort, si, mais c'est de l'opéra, ça change tout !) Les oreilles, ça se lave, comme le reste ! Allez, ramène ta couenne ! »
On peut pas dire que ça soit un échange d'idées fructueux pour l'instant, étant donné que tout le monde y va de sa tirade sur ses propres états d'âme ou ceux des autres ! On a droit à tout le nuancier des sentiments classiques évidemment : constat du mutisme de l'accusé, donc aveu de son crime, (celui-ci d'ailleurs cherche désespéremment son téléporteur pour se retrouver sur l'Enterprise tellement il est mal à l'aise ; faute de mieux un trou de rongeur suffirait, mais allez trouver une souris aux incisives assez costaudes pour grignoter du marbre, pas évident !), pitié non gérable de Titus pour le pauvre mec... etc.
Comme ça ne fait pas avancer le schmiltruc pour autant, Titus se décide enfin à interroger Sextus :
« Dis-moi pas qu'c'est pas vrai ! T'as voulu me zigouiller ? Qu'est-ce que j'ai bien pu faire pour que tu veuilles jouer les impérial-killers ? Y'a p'us d'jeunesse ! A qui peut-on se fier, non de d'la ! Tout fout le camp ! (j'épargnerais la suite de la tirade genre... faudrait une bonne guerre... Ah ces jeunes tous des voyoux.... z'ont pas reçu assez de torgnoles gamins etc... ça vire aux déclamations de la génération précédente sinon)
- N'en jettes plus, la cour est pleine !Tu t'imagines que j'sais pas ce que je viens de faire ? - (c'est à dire ruiner sa vie sociale, amicale, amoureuse... sa vie tout court d'ailleurs) - . J'me tape une honte titanesque, abyssale même ! Rien qu'à te regarder, ça pique les yeux ! Autant que tu me tire une balle directo dans la cafetière, pour arrêter les frais ! Ou alors... prête-moi ton canif que je me fasse sepuku, c'est marre !
- T'arrêtes de faire reluire le carrelage avec tes g'noux et ta tignasse et tu te lèves pour que j'te vois le blanc des yeux ! Tiens tu m'fais pitié ! Tu vois où ça t'a mené c't'histoire ? Une vraie loque ! Et tu voulais quoi en faisant ça ? Mon pliant impérial ? Puissaaaance et gloiiiiireuuuu ? Daaaalllaaaaas, ton univers impitoya-a-bleuuuu ! On n'est pas dans un sitcom à rallonge mon pauv'gars ! - (quoi que..; vu mes longueurs...) - Et d'abord t'es vraiment sur de vouloir être calife à la place du calife ? – (comme on dit, » n'envie jamais ton voisin, tu ne sais pas ce dont tu hériterais »...) -
- Mais c'est pas ça qui m'a motivé ! J'suis un mou, c'est tout !
- Euh, expliques, t'es pas très clair là...
- J'aimerai biiiiin, mais j'peux poiiiiint...
- Bon, si ça peut te mettre à l'aise, on oublie que j'ai la couronne de laurier-sauce sur la caboche, pouf-pouf ! On dirait qu'on est encore potes et tu déballes hein...
- Mais...
- Me fais pas l'affront de me prendre pour une pomme ! J't'ai tout dit moi, quand ça n'allait pas, faudrait p't'êt' pas l'oublier non plus !!!
- Pourquoi j'suis né du pied gauche moi ! La fée s'est prise les ripatons dans la carpette et s'est penchée un peu trop fort sur mon berceau ?! J'vois que ça pour expliquer mon manque-de-bolisme !
- J'attends !... On va pas y passer la Noël tout de même !
- J'suis coupable ! J'ai une vengeance divine aux miches (façon Ulysse ou façon Hercule ?) A la distribution des rôles de la pièce qu'ils aiment bien monter les « olympiens » j'ai eu celui du traître, désolé !
- Tu te fous de ma g... ?! T'appelles ça une explication ?! Tiens, tu me saoules ! Tu veux clamser... grand bien te fasse ! Mâtons !!! Virez-moi ce type, il me sort par les yeux !
- Juste un p'tit bisou pour la route...
- J'te cause plus, t'es plus mon copain !
- En souvenir du bon temps... allez... sur la mimine, ça suffira... - (façon Robin des Bois de Disney, pour lui gober le rubis qu'il a sur la bagouse ?) - Même pas peur de décaniller ! Le seul truc qui m'enquiquine, c'est de savoir que je finis dans le costard d'Iznogoud !... Bon, tu fais la tête, ça se comprends... je file... j'ai un TGV à prendre (tigre à grande voracité)
Il sort. Et nous aussi, parce qu'avec cette conversation, ça fait pas mal question longueur encore une fois. On se retrouvera la prochaine fois à la scène onze pour un autre monologue de Titus (décidemment, il aime bien se prendre la tête ce type !) et l'arrivée de la méchante, ça risque de faire avancer l'enquête de l'Auguste ça !
Bonne fin de semaine, et à bientôt, je file (à la cafetière entre autre, mais rassure-toi Grenouille, je n'en ai pas fait chauffer depuis que j'ai commencé l'article, là, c'est le réconfort après l'effort, logique non ?)
la dragonne